RÉAPPROPRIATION COLLECTIVE
LA SOLIDARITÉ DE CLASSE EST NOTRE ARME !
"Ce jour-là sera parce que vous avez été là"
AOÛT 2014
DÉCÈS LE 18 AOÛT 2014 DE NOTRE CAMARADE
HELMUT POHL DE LA RAF
Toujours présent ! Lire l'Hommage
AVRIL 2014
CRIME D'ÉTAT
GUERRE SALE EN ESPAGNE (extermination carcérale)
Lire en français et euskera le tract d'alerte
La Camarade Isabelle Aparicio Sánchez, prisonnière politique du PCE(r) est morte exterminée à la Prison de Zuera dans l'État espagnol
Ce mardi 1° avril 2014, Manuel Arango, prisonnier politique du PCE(r) et compagnon sentimental de la Camarade Isabelle a effectué un appel téléphonique depuis la Prison de Zuera (Zaragoza) pour nous informer du décès dans cette même prison, sans apporter plus de détails, excepté le fait que ce décès aurait eu lieu aux alentours de midi et qu'il se serait produit à cause de ses énormes problèmes de difficultés respiratoires laissées volontairement sans soin de la part des institutions pénitentiaires de l'État espagnol dans le cadre de leur programme non-officiel d'Extermination carcérale systématique.
Isabel Aparicio Sánchez avait accompli ses 60 ans, le 2 février dernier. Elle était prisonnière politique depuis 2007 et elle avait déjà passé 4 ans en prison (1980-84). Madrilène et militante historique du PCE(r) depuis sa fondation en 1975, elle avait d'innombrables problèmes médicaux restés sans soins depuis son entrée en prison.
Après autant d'années de négligence médicale infligée par les Institutions Pénitentiaires de l'État espagnol, malgré l'annulation et la non concession de visites de médecins extrapénitentiaires : elle se montrait positive y compris lors de son dernier appel téléphonique la semaine dernière car il semblerait que son problème de sinusite chronique allait être pris en compte au moyen d'un examen médical.
Nous rapellons et dénonçons le fait qu'Isabelle souffrait de maladies extrêmement graves. À aucun moment, celles-ci n'ont été traitées et elle n'a pas été transférée à l'hôpital, ce pourquoi la gravité de son état de santé a empiré chaque jour jusqu'à occasionner sa mort par extermination carcérale: ce 1° avril 2014 entre les murs de Prison de Zuera dans l'État espagnol.
Elle n'a jamais reçu de soins pour son arthrose dégénérative générale, ni pour son ostéoprose, ni pour ses problèmes de respiration et de sinusite grave et chronique, ni pour le déplacement de ses vertèbres lombaires, ni pour son hernie discale...
Désormais Isabelle est morte en prison, cette indépassable communiste, cette militante ouvrière qui a donné jusqu'à son dernier souffle de vie pour la Lutte ouvrière et populaire.
Isabelle Aparicio Sánchez, semence de liberté !
NI OUBLI, NI PARDON ! LE MEILLEUR HOMMAGE
EST DE CONTINUER LA LUTTE !
DÉCEMBRE 2013
OMENALDIAK / HOMMAGES
GUERRE SALE EN IPARRALDE (Pays Basque Nord)
Jose Miguel Beñaran "ARGALA"(29 ans), militant de ETA
Ramon Oñaederra "KATU" (23 ans), militant de ETA
OCTOBRE 2013
LE COMMUNISTE QUI POSAIT DES BOMBES
À ALGER
Texte de Juan Manuel Olarieta,avocat et écrivain basque.
Exprisonnier politique du SRI (Se
En 1956, Fernand Iveton travaillait dans l'usine de gas "Hamma" d'Alger où il était délégué syndical de la CGT. Sa mère, Encarnación, était espagnole et son père était né dans un orphelinat. Tout comme Yahia Briki et Abdelkader Guerroudj, Iveton était militant du Parti Communiste algérien dans la clandestinité. Les 3 faisaient partie de l'organisation militaire du Parti qui opérait dans la capitale algérienne intégrée au sein du Front de Libération National. Son responsable était Benaceur Toufik qui dirigeait le commando.
(8 Mai 1945. Sétif) Massacre de plus de 45.000 personnes réalisé par l'État français du fait d'avoir osé exiger l'Indépendance de l'Algérie en ce jour de Victoire contre le Fascisme mise en oeuvre par l'URSS avec le soutien de la classe ouvrière du monde entier... Or l'État français ne luttait pas contre le Fascisme mais pour conserver son hégémonie impérialiste... tout comme ses alliés (Grande-Bretagne et USA)...
Pour saboter l'entreprise de gas, Iveton a tenté de faire faire exploser une bombe mais il fut détenu et torturé au commissariat central d'Alger, durant 3 jours interminables. En novembre 1956, un Tribunal Militaire (de l'Etat français) le condamne à mort. Lorsque le verdict fut prononcé, le public a déversé un tonnerre d'applaudissements. Les colonialistes voulaient du sang. C'était l'époque de la Guerre Froide; les communistes étaient derrière tout dont y compris les luttes anticoloniales.
(1954. Algérie) Prisonnier-ère-s politiques algérien-ne-s de l'État français, torturé-e-s et obligé-e-s de creuser leur propre tombe. Un exemple de la "Doctrine Française" de Terreur d'État/Guerre Sale pratiquée enseignée et exportée jusqu'à aujourd'hui dans le monde entier (Europe, USA, Mossad, Afrique, Amérique Latine...)
Malgré la farce du Procès, le recours judiciaire de Fernand Iveton a été rejeté par le Ministre de la "Justice" de l'époque: le fasciste et socialiste François Mitterand. Fernand fut guillotiné en février de l'année suivante (en février 1957). Deux autres militants du FLN (Front de Libération National) : Mohamed Lakhneche et Mohamed Ouennouri ont souffert du même sort. Les 3 militants se sont embrassés respectivement juste avant de mourir… Ce fut la rencontre de 3 continents. Celle-ci démontrait que le prolétariat n'a pas de patrie.
Mais la Mémoire est fragile. En 1965, seulement 8 ans après ces assassinats, Mitterrand s'est présenté comme candidat unitaire de la Gauche (socialistes et "communistes") aux élections présidentielles. Plus d'un-e ne voulait déjà plus se souvenir de Fernand Iveton. En Algérie, les communistes ont été des "terroristes" mais par la suite, à Paris: il-elle-s se sont roulé-é-s dans la boue du légalisme le plus stupide. Les choses commencèrent à sentir la pourriture. «Nous sommes tou-te-s des assassins» écrivait Sartre (philosophe bourgeois français) pour définir ce crime et le réseau de complicités et de silences.
Fernand Iveton a été un moudjahidine (un combattant), un exemple de la participation active des communistes (les véritables) dans les mouvements de libération nationale de l'époque. Il fut l'unique européen parmi les 198 prisonnier-ère-s politiques guillotiné-e-s durant la Guerre d'Algérie. Deux jours après l'exécution, l'avocat d'office qui l'a défendu a lui aussi été arrêté au côté de 14 autres avocats. Ils restera prisonnier durant 2 ans, sans procès.
Il y a 2 ans, l'Université de Bouzareah a rendu un hommage émouvant à Fernand Iveton dans lequel a participé cet avocat au côté de Félix Colozzi, un Camarade de Fernand Iveton qui a rappelé, en larmes, l'existence de ceux et celles qui comme Iveton ont donné leur vie pour l'indépendance de l'Algérie. Dans le quartier ouvrier de "El Madania" à Alger où Fernand Iveton vivait: une rue honore sa mémoire.
Massacre de l'État français contre la Résistance Algérienne
face à l'Occupation française impérialiste
NI OUBLI ! NI PARDON!
17 OCT 1961