MONOLOGUE HUMORISTIQUE
DU "CAMARADE VARGAS"
(27.01.2011. Comités pour un SRI dans l'Etat espagnol)
Mémoire Historique du 27 Janvier
- 2001 : Meurt à l'Hôpital Córdoba, en Liberté conditionnelle, dans l'attente d'un coeur, le dirigeant ouvrier natif de Cádiz du PCE(r), artiste populaire aux mutiples facettes et ex-prisonnier politique durant 20 ans pour sa militance aux GRAPO (Groupes de Résistance Antifasciste Premier Octobre 1975) José María Sánchez Casas âgé de 55 ans, suite à l'Extermination lente exercée sans cesse contre les prisonnier(ère)s politiques dans les prisons de l'Etat espagnol.
C'était une autre époque et les moyens technologiques étaient aussi plus rudimentaires. Mais l'éternel José María Sánchez Casas "le Camarade Vargas" revient nous surprendre une nouvelle fois avec de moins que l'une de ses représentations théatrales d'humour satirique.
C'était durant les fêtes de noël de 1999. Le "Camarade Vargas" était sorti depuis 2 ans de la prison de Sevilla II avec 20 années de détention sur les épaules, plusieurs infarcus du myocarde et une totale négligence médicale de la part des Institutions Pénitentiaires. Il s'agit d'un tel manque de soin -un Programme d'Extermination lente- qu'il mourait le 27 janvier 2001 à l'âge de 55 ans.
Mais, dans son esprit infatigable et avec son engagement jusqu'à la dernière seconde de sa vie à la Cause qu'il a le plus aimée : la Lutte organisée pour une société communiste, il a développé un immense travail culturel et artistique, populaire et politique, ce qui n'est pas la même chose si elles vont séparément.
A nous, ses Camarades, ses milliers d'ami(e)s visibles ainsi qu'à toute l'Humanité, il nous avait déjà laissé "en héritage" l'écriture de ses 2 livres : Noveno circulo (Nouveau cercle) et La Maraña (La brousaille), la direction du groupe de théâtre La Tralla (La mèche), 20 oeuvres de théâtre, plus de 2.000 dessins, plus de 150 peintures et une multitude de montages pour la radio et les groupes de théâtre. Beaucoup d'entre eux sont déjà édités, compilés dans des dizaines de fanzines populaires, revues critiques, comics, affiches d'appel à manifestations ou autocollants de collectifs...
Ainsi était ce dirigeant ouvrier et artiste populaire. Et aujourd'hui, nous avons la surprise de la récupération d'un enregistrement vidéo d'une de ses représentations humoristiques qui est l'un de ses premiers monologues d'humour -une seule personne faisant des gags continuels et reliés entre eux, tellement en usage aujourd'hui...
Mais comme nous le disions au début, la technologie était ce qu'elle était et cela se passait 11 ans en arrière. De telle sorte que vous avez les 7.30 minutes d'humour hilarant de Sánchez Casas. Il est coupé au meilleur moment parce que le monologue durait 10 minutes. C'est dommage, mais c'est un véritable délice de pouvoir contempler "le Camarade Vargas" dans toute sa splendeur, très remonté malgré ses nombreux infarctus sévères du coeur (1)..."
NOTE. (1) Infarctus dûs au Programme d'Extermination lente exercée dans les prisons de l'État espagnol Monarco-Fasciste contre les prisonnier(ère)s politiques.