Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 01:40

(BAIONA) 9 AVRIL 2014 

DEVANT LE CONSULAT

DE L'ÉTAT ESPAGNOL

Rassemblement unitaire

de solidaritéazkKARTEL(APIRILAK9)isabel erahila

Affiche réalisée par 1 antifasciste communiste libertaire solidaire

À l'initiative du Comité pour un SRI de Baiona et soutenu par HERRIRA

SOLIDARITÉ

Merci à toutes les personnes et organisations solidaires en iparralde: HARRERA, HERRIRA, KUBAKO ETXEA, RASH IPEH, ANTIFA IPEH, BAIONAKO BORTIZKERIAREN KONTRAKO TALDEA (Groupe féministe contre les violences sexistes), LAB SINDIKATUA et bien d'autres antifascistes dont plus particulièrement: Joël, Gabi Mouesca, ex-prisonnier politique de IK pris en otage durant 17 ans par l'État français, Rafu, Denis, Irene, Mikel, Anuntxi, Emilio, Inigo et Elorri... Merci aux nombreuses personnes qui n'ont pas pu venir à l'hommage mais qui ont manifesté leur solidarité.

ac-9AVRIL14Baiona, mercredi 9 avril 2014) De 12h à 12h30, un rassemblement unitaire de solidarité s'est réalisé face au Consulat de l'État espagnol.c-9AVRIL142 fourgons de CRS avec une quinzaine d'agents environ étaient présents sur place dont une dizaine ont formé un barrage devant l'entrée du Consulat de l'État espagnol monarco-fasciste... tout en prenant de nombreuses notes durant toute la durée de l'Hommage à la Camarade Isabelle.

6-9AVRIL14

OMENALDI/HOMMAGE À LA CAMARADE ISABELLE DU PCE(r) Parti Communiste d'Espagne, reconstitué le 8 juin 1975.

Au Collectif des prisonnier-ère-s politiques et aux ex-prisonnier-ère-s politiques du PCE(r) et des GRAPO, dedans et au dehors :

TOUJOURS

(Le sable trahit)

Même si des pas foulent cet endroit durant 1000 ans,

ils n'effaceront pas le sang de ceux et celles qui sont tombé-e-s ici.

 

Et l'heure à laquelle vous êtes tombé-e-s ne s'éteindra pas,

même si des milliers de voix traversent ce silence.

La pluie trempera les pierres de la place

mais elle n'éteindra pas vos noms de feu.

 

1000 nuits tomberont avec leurs ailes obscures

sans détruire le jour attendu par ces mort-e-s.

 

Le jour que nous attendons de toute part dans le monde

tellement d'hommes et de femmes, le jour final de la souffrance.

 

Un jour de Justice conquise dans la Lutte,

et vous, frères et soeurs tombé-e-s en silence,

vous serez avec nous dans ce vaste jour

de la Lutte Finale, dans ce jour immense.

Poème de Pablo Neruda, communiste chilien

 

COMPTE-RENDU DE L'HOMMAGE
Comité pour un SRI de Baiona

Réalisé à l'initiative du Comité pour un SRI de Baiona et soutenu par HERRIRA en Iparralde, le rassemblement unitaire de solidarité a rassemblé 10 personnes de 12h à 12h30 devant le Consulat de l'État espagnol.

De nombreuses autres personnes solidaires n'ont pas pu venir à l'hommage pour la Camarade Isabelle du PCE(r) mais elles ont manifesté chaleureusement leur solidarité, malgré leur absence physique. L'Affiche du rassemblement a été réalisée par 1 antifasciste communiste libertaire solidaire tissant parmi d'autres un véritable fil solidaire qu'aucune force ne peut réussir à rompre.

 

Durant toute la durée de l'Hommage, 2 fourgons de CRS (militaires) avec une quinzaine d'agents environ étaient présents sur place dont une dizaine ont formé un barrage devant l'entrée du Consulat de l'État espagnol monarco-fasciste... et certains des militaires ont pris quasiment sans cesse de nombreuses notes.

 

L'hommage s'est inauguré sur le rappel des causes de la mort de la Camarade Isabelle Aparicio Sanchez dans la prison de Zuera à Zaragoza (Aragon) puis il s'est poursuivi par la lecture d'un de ses poèmes écrit en prison lors de ses noces avec Manuel Arango Riego, prisonnier politique du PCE(r) (depuis 10 ans en prison) puis l'acte s'est clôt par le chant de l'Internationale en euskera et sur ces paroles appelant à continuer la Lutte : "CAMARADE ISABELLE, TOUJOURS PRÉSENTE ! LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS ET PRISONNIÈRES POLITIQUES MALADES ! PRESO POLITIKOAK ASKATU!"

INTERNAZIONALA TEXTE LU EN HOMMAGE

À LA CAMARADE ISABELLE DU PCE(r)

1.Introduction.

"Nous sommes réunis aujourd'hui devant le Consulat de l'État espagnol d'abord pour manifester notre solidarité avec la Camarade Isabelle du PCE(r) morte dans la Prison de Zuera le 1° avril 2014 et pour lui rendre 1 hommage internationaliste.

Mais nous sommes là aussi pour dénoncer la politique carcérale de l'État espagnol de dispersion, d'isolement et de négligence médicale systématique envers les prisonniers et les prisonnières politiques de telle sorte que la mort en prison se généralise. C'est pourquoi nous exigeons la liberté immédiate de tou-te-s les prisonnier-ère-s politiques malades!

c-CRIME D'ETAT(1°avril14)(Baiona, le 3 avril 2014) Hommage de rue à la Camarade Isabelle du PCE(r).

2. Kartzelak, isabel aparicio sanchez, pce(r)-ko preso politikoa erail du.

CRIME D'ETAT(1°avril14)2014ko apirilaren 1ean PCE(r)-ko preso politiko eta lagun sentimentala den, Manuel Arangok, Zuerako (Zaragoza) kartzelatik dei telefoniko bat egin du, informatuz espetxe horretan Isabelen heriotzaz, datu gehiago emateko aukerarik gabe, eguerdiko ordu-biak aldera gertatu dela eta litekeena dela hil izana arnasa hartzeko zituen arazoengatik(arduratuak izan ez diren arnasa hartzeko arazoak).

Isabel Aparicio Sanchez-ek 60 urte bete zituen otsailaren 2an. 2007tik preso politikoa zen eta aldez aurretik, 1980tik aurrera lau urteko expetxe aldia igaro zuen. Madrildar hau, PCE(r) 1975. urtean sortu zenetik militante historikoa izan da, urte asko zeramatzan espetxeratu zutenetik tratatu gabeko arazo medikoekin.

 

Pasaden astean egindako dei telefonikoan, baiezko jarrera zeukan, izan ere, hainbeste urte pasa eta gero arretarik eman ez ostean, berak pairatzen zuen sinusitis kronikoari berrikuste bat emango ziotela uste zuen.

 

Gogoratzen eta salatzen dugu, Isabelek gaixotasun larriak zituela eta hauek ez zutela trataerarik jaso, ezta ere deribatuak osasun zentroan, horren ondorioz, egunero berak jasan behar zuen larritasuna handiagotuz joan da, apirilaren 1ean Zuerako espetxearen arteko hormetan bere heriotza eragin arte.

 

Ez zuen inoiz artrosi degeneratibo orokorragatik trataerarik jaso, ezta ere bere osteoporosia, ezta ere bere arnasketa-arazoa eta sinusitis larri eta kronikoa, ezta ere bere bere orno lunbarren tokialdatzea, ezta ere bere hernia diskala.

 

Orain, expetxean hil da, komunista gaindiezina, militante langile honek bere bizitzako azken arnasa langile borrokaren eta klase herrikoien alde eman du.

 

Isabel Aparicio Sanchez, askatasun haizea!

e-CRIME D'ETAT(1°avril14)(Baiona, le 3 avril 2014) Hommage de rue à la Camarade Isabelle du PCE(r).

3. Poème

a-CRIME D'ETAT(1°avril14)Voici un poème de la Camarade Isabelle écrit en prison et envoyé dans une de ses lettres qui relate ses noces "obligatoires" pour avoir le droit de voir en parloir son compagnon sentimental: le Camarade Manuel Arango Riego, prisonnier politique du PCE(r) incarcéré depuis 10 ans et actuellement dans la Prison de Zuera.

 

LE BAISER

À coups d'intuition

la lune se précipite sur le mur,

qui interrompt la chaleur,

qui coupe le salut,

qui interdit le baiser.

 

À coups d'oxygène

les yeux se remplissent,

en cherchant un interstice

qui laisse présager

l'arrivée d'une lumière.

 

Et par morceaux,

de brefs éclairs s'efforcent

de se faire un creux

pour indiquer que dans cette froide obscurité

il existe un univers

qui lutte avec ténacité contre le ciment

en voulant changer l'instant.

(Isabel Aparicio Sánchez)

a-eus-KARTEL2014koapirila9an4. internazionala kantu

chant de l'internationale

L'hommage s'est clôt par le chant de l'internationale et ces quelques paroles appelant à continuer la lutte: CAMARADE ISABELLE, TOUJOURS PRÉSENTE! LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS ET PRISONNIÈRES POLITIQUES MALADES! PRESO POLITIKOAK ASKATU!a-9AVRIL14

CRIME D'ÉTAT lire

Partager cet article
Repost0
4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 01:30

  (20.03.2012. TOULOUSE) COMITÉ DE SOUTIEN

AUX PRISONNIER(ÈRE)S POLITIQUES

EN GRÈVE DE LA FAIM DANS L'ÉTAT MAROCAIN

detenus politiques fes taza(État Marocain) Jeunes prisonniers révolutionnaires en Grève de la Faim, depuis décembre 2011 

 

MESSAGE DE SOLIDARITÉ ADRESSÉ AUX PRISONNIER(ÈRE)S COMMUNISTES ET ANTIFASCISTES ESPAGNOL(E)S

 

(Après la diffusion du film "435 jours en Grève de la Faim" et avant la conférence-débat, programmation solidaire de l'intervention de 15 minutes, parmi le public, de Moha Oukziz, coordinateur du Comité et membre de l'AMDH*) * Association Marocaine des Droits de l'Humain

 

Situation politique au Maroc

 "Avant de vous donner des nouvelles de ces jeunes militant(e)s engagé(e)s dans le Mouvement du changement au Maroc qui n’ont commis aucun crime sauf celui de militer auprès des Masses des peuples au Maroc pour la Démocratie et la Liberté, je tiens à vous dire que le Maroc fait exception mais pas dans le sens où il échapperait aux airs révolutionnaires qui traversent toute la région. Il est vrai que la monarchie au Maroc a toujours bénéficié de l’aide et de la complicité des Régimes capitalistes en Europe et surtout en France.

Guerre Impérialiste* de l'État français de sauvegarde de son Empire Colonial

pour maintenir ses intérêts capitalistes monopolistes

au Maroc, Tchad, Afganistan, Liban, Kosovo, Bosnie, Comores...

 

(*Opérations de Commandos des RPIMa formés dans une école

notamment à Baiona au Pays Basque Nord)

RPIMaDepuis bien avant la colonisation, les monarques au Maroc ont entretenu des relations étroites avec les Autorités et les Classes Dominantes en Europe, essentiellement la France et l’Espagne. Les grands fonciers et le compradore exploitent ensemble depuis bien longtemps les richesses naturelles et humaines du Maroc, côte à côte avec les colons. Les accords d’Aix les Bains témoignent de la nature des liens qui relient le Régime au Maroc et ses Maîtres en Europe.

La monarchie a bénéficié aussi du silence complice des grands médias français. Les intérêts et les enjeux Impérialistes dans la région sont énormes.

Tout projet de Libération Nationale et démocratique au Maroc est systématiquement maté dans le sang. Les 15 minutes qui me sont accordées, ici, ne me permettent pas de m’étendre là dessus.

Je rappelle tout simplement qu'encore aujourd’hui sur le sol marocain : des bases militaires françaises et américaines continuent d’exister, à travailler au su du monde entier en violant la souveraineté du pays et en menaçant la sécurité du peuple marocain et de tous les peuples de la région; je rappelle aussi que l’Armée marocaine est encadrée et formée par les « techniciens » de l'État français. Je risque gros de dire cela, mais c’est la vérité.

martyrs marocRévolutionnaires martyr(e)s au Maroc. Document du Secours Rouge Arabe

 

Grève de la Faim des prisonnier(ère)s politiques au Maroc

Depuis des décennies les peuples au Maroc luttent pour la Dignité et la Liberté. Le Mouvement des étudiant(e)s au Maroc ainsi que le Mouvement Populaire du 20 Février s’inscrivent intégralement dans ce processus historique et d’avenir pour accomplir les tâches du changement radical au Maroc. Ce bouillant processus et les révoltes récentes des peuples au maroc sont une continuité du Mouvement de Libération Nationale et démocratique.

Cette aspiration à LA LIBERTÉ a un prix. Ce sont les militant(e)s emprisonné(e)s, privé(e)s de leurs Droits élémentaires à la Vie qui le paient en premier. Ce sont des jeunes qui ont fait le choix de Lutter aux côtés des Masses des peuples au Maroc que le Régime torture, de faiT disparaitre, emprisonne et violente.

Comme Ezedine EROUSSI, d'autres s’approchent des 100 jours de la Grève de la Faim : Med GHALOUD, Med FETAL, Med ZEGHDIDI, Ibrahim SAIDI, Med GHELAT, les détenu(e)s dans la prison locale d’Errachidia, de Taza, et à ce jour, une dizaine de militant(e)s rejoignent la Grève de la Faim.

Depuis plus de 2 mois, notre Comité n’a pas cessé d’alerter l’opinion publique; nous avons sollicité la presse écrite et audiovisuelle, les député(e)s, les partis politiques, les syndicats, les associations etc. (...) Tout cela n’a pas suffit pour libérer Ezedine EROUSSI et ses Camarades à Fès et ailleurs.

SR ArabeLutte de Classe des peuples dans l'É tat marocain réactionnaire. Document du Secours Rouge Arabe 

 

Au contraire, comme vous le savez Ezedine et maintenant les 4 dans la prison Ain Kadouss à Fès sont entre la vie et la mort. Leur agonie est prolongée par l’alimentation forcée exécrable réalisée par le corps médical à la botte du Régime mais parfois par de simples fonctionnaires de l’Administration Pénitentiaire.

Ezedine est isolé du monde extérieur, menacé y compris par des détenus de Droit commun au service de l’administration. Récemment, l'un d'entre eux condamné à 20 années de prison (transformées en un moyen de Torture et de Violence) a menacé Ezedine EROUSSI avec son arme blanche en lui disant que s’il n'arrête pas la Grève de la Faim, il s’occupera de lui car il n’a rien à perdre. Il s'agit d'un Paramilitaire issu de la Police et au passé au service de l’Administration Pénitentiaire.


(2012) Révolte à Taza contre le Régime réactionnaire de l'État marocain

(2012) Révolte à Taza contre le Régime réactionnaire maNous, les membres du Comité de Soutien, nous considérons que le Régime marocain, son Gouvernement et ses Administrations sont seuls responsables de la vie des détenu(e)s politiques en Grève de la Faim et des conséquences dramatiques de la politique d’acharnement sur ces militant(e)s révolutionnaires.

Je vous renvoie aussi à la lettre d’Ezedine que le Comité a traduit et a mis en ligne, je vous remercie de l'avoir transcrite sur vos affiches (Exposition Internationaliste associée à la Campagne de Solidarité pour la Libération des prisonnier(ère)s politiques espagnol(e)s gravement malades du PCE(r), des GRAPO et du SRI et contre l'Extermination lente en prison).

Demain, le 21 mars 2012, le Comité mettra à la disposition de la presse un autre document qui provient de la Prison de Fès et signé par les quatre détenus qui atteignent maintenant 2 mois de Grève de la Faim. Un autre document signé par les détenu(e)s d’Errachidia, de Fès et de Taza sera traduit et diffusé.

Voilà l’Exception au Maroc. La Lutte des peuples au Maroc pour La Liberté et La Dignité est mise sous un silence médiatique complice. Vous le savez bien : une chose dont personne ne parle n’existe pas, surtout dans un monde où règne la technologie de la communication, une arme qui n'est pas comme les autres. Je sais de quoi je parle... Les grands projecteurs sont orientés ailleurs pour satisfaire le besoin d’une Politique Impérialiste dans la Région. La vie des prisonnier(ère)s politiques qui agonisent dans les geôles du Régime au Maroc, la Dignité et la Liberté des peuples au Maroc, tout ça ne valent rien devant les intérêts partagés du trio sacré : Réaction, Impérialisme et Sionisme qui pillent les richesses naturelles et humaines au Maroc.

 

Solidarité avec les Camarades espagnol(e)s en prison !

01.02.12-im6Je remercie les organisateur(trice)s de ces journées de Lutte et d’information. Combien je suis touché par les images du film sur les prisonnier(ère)s espagnol(e)s ! Ces militant(e)s vivent l’Enfer. Il(elle)s ont sacrifié leur vie, leur jeunesse pour un Espoir Révolutionnaire en Espagne. Je les salue tou(te)s !

Vous savez que les combats des peuples se rejoignent et surtout celui des peuples en Espagne et des peuples au Maroc. Ces images du film "435 JOURS EN GREVE DE LA FAIM" sont un témoin pour l’Histoire et les générations à venir. Actuellement, les détenu(e)s politiques au Maroc en Grève de la Faim connaissent le même sort. Ils font face aux mêmes ennemis qui usent des mêmes méthodes. Le Mouvement de la Grève de la Faim a gagné plusieurs prisons au Maroc.

J’ai l’impression que l’Histoire se répète : de la Palestine, à l’Espagne et au Maroc... Les Mouvements de Grève de la Faim des prisonnier(e)s politiques s'affrontent aux mêmes questions et problèmes. ils font face à des Régimes déterminés à les détruire au moyen des mêmes méthodes de torture, sans équivalent. Du côté de tout(e)s ces prisonnier(ère)s politiques, il existe une même détermination et volonté de faire face aux tortionnaires et de toujours garder la tête plus haute : c’est la manifestation accrue de la Lutte des Classes dans un espace réduit et bien déterminé - la Prison.

Et pour finir je vous demande de m’excuser car d’autres obligations m’attendent et j’ai plusieurs kilomètres à parcourir et donc je ne peux pas assister au débat qui va suivre. Je vous remercie."

@COLLECTIF DES PRESXS POLITIQUES

 

Extrait des documents du Secours Rouge Arabe réalisés pour l'Exposition Internationaliste de Lutte de Résistance Dedans-Dehors des prisonnier(ère)s Antifascistes dans le monde: diffusée dans le cadre de la Campagne de Solidarité Internationale pour la Libération des prisonnier(ère)s communistes et antifascistes espagnol(e)s gravement malades et contre l'Extermination lente en prison.

1-EZZEDINE ERROUSSI GREVE DE LA FAIM-p42-EZZEDINE ERROUSSI GREVE DE LA FAIM-p43-EZZEDINE ERROUSSI GREVE DE LA FAIM-p44-EZZEDINE ERROUSSI GREVE DE LA FAIM-p4

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 07:00

GRÈVE DE LA FAIM

Depuis le 16 septembre 2011, Manuel ARANGO RIEGO est en Grève de la faim. Ce Prisonnier politique du PCE(r) est âgé de 62 ans, avec presque 40 ans de militance; il a été détenu et incarcéré pour la première fois en 1974. La lettre où il fait part de cette décision est reproduite (traduite) ci-dessous. Ce mercredi 19 octobre 2011 : fin de la protestation. Ecris-lui en marquant sa qualité de prisonnier politique du PCE(r) sur l'enveloppe ! 

 

<En grève de la faim pour la revendication de ce qu'il est,

un prisonnier politique communiste>

 28-Manuel ARANGO RIEGO-militant du PCE(r)

Censure politique dans la prison de Aranjuez

 

"Depuis un certain temps, ici, ils ont mis en marche dans cette prison diverses interdictions et restrictions qui aggravent les conditions de vie de tout(e)s les prisonnier(ère)s politiques qui nous trouvons ici.

 

Parmi ces mesures répressives, ils ont ajouté depuis quelques jours l'interdiction de faire apparaître notre condition de prisonnier(ère)s politiques et notre militance sur les enveloppes des courriers, les requêtes administratives et tout autre texte de relation entre la prison et le/la prisonnier/ère.

 

De telle sorte que, comme dans mon cas, mettre mon nom et au-dessous : Prisonnier Politique du PCE(r) est «illégal», «c'est un délit». Ce pourquoi, les lettres que j'ai écrites cette semaine me sont revenues.

 

Cette censure politique a derrière elle une longue trajectoire : l'interdiction d'envoyer plus de 2 lettres par semaine, la disposition judiciaire qui permet à la Police et aux Organismes pénitentiaires de superviser de façon permanente le contenu de nos lettres; les rétentions selon leur libre arbitre de lettres, livres et textes que l'on nous envoie, l'interdiction de recevoir toute lettre dans laquelle se trouve des photos ou de simples souvenirs collés sur des bouts de carton; confiscation de lettres censées être «suspectes de transmettre des consignes»; nos lettres tardent des semaines avant d'arriver à leurs destinataires et vice-versa, avec un effet tel que je peux signaler le fait que durant 4 ans les lettres entre ma compagne sentimentale (Prisonnière Politique du PCE(r) détenue à la prison de Brieva) et moi ont tardé invariablement à arriver entre 32 et 35 jours; le reste sont les confiscations de textes de divers type dans les fouilles de cellule.

 

Á tout cela, il faut ajouter les interdictions de numéros de téléphones que je viens de joindre, comme cela m'est arrivé au mois de février 2011 avec le téléphone de Jose Luis Fernández González parce qu' «il est solidaire et ex-prisonnier politique».

 

On prétend ainsi nous réduire au silence et à l'incommunication totale. Ici, une partie de la politique répressive pénitentiaire s'est mise en marche et dirigée contre les prisonnier(ère)s politiques existant(e)s dans les prisons de l'État espagnol, une vieille aspiration du Régime fasciste.

 

Manuel ARANGO RIEGO

Prisonnier Politique du PCE(r)

 

16 Septembre 2011

Prison de Aranjuez.

 

(À partir de maintenant, je ne pourrai écrire aucune lettre de façon publique, jusqu'à ce qu'on me restitue le Droit d'inscrire "Prisonnier Politique du PCE(r). Dès aujourd'hui, je commence les protestations y compris la Grève de la Faim. De plus, j'inclu la grave situation des prisonnier(ère)s politiques malades, dont la négligence et l'abandon médical est criant. Reçoit une forte embrassade. POUR LE COMMUNISME ! Manuel ARANGO RIEGO. Manolo.)"

 

LA SOLIDARITÉ DE CLASSE EST NOTRE ARME !

ÉCRIS-LUI !

Manuel Arango Riego, Prisonnier Politique du PCE(r)

Prisión de C.P. Madrid VI - Aranjuez

C.P. Madrid VI 28300 Aranjuez (Madrid)

 

02.10.11-im1(lettre interceptée)

DÉFINITION : Un(e) prisonnier(ère) politique est toute personne physique maintenue en prison ou détenue d'une autre façon, par exemple arrêtée, parce que ses idées supposent un défi ou une menace pour le Système politique en place quelle que soit la nature de celui-ci. (Lettre interceptée) Retenue 9-11 4 - Il(elle)s sont des Communistes, pas des terroristes !

DESSIN SRI D'AURORA CAYETANO PCE(r) 2011

JUILLET 2011. "SRI : Secours Rouge International"

Dessins D'Aurora CAYETANO

prisonnière politique du PCE(r)

DESSIN D'AURORA CAYETANO PCE(r)-JUILLET 2011-2

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 08:30

STAND SECOURS ROUGE INTERNATIONAL

(FÊTE DE L'HUMANITÉ 2011)

AVEC LE SOUTIEN SOLIDAIRE

DU COLLECTIF GEORGES ABDALLAH

 

PHOTOGRAPHIES DU SRI

(FÊTE DE L'HUMANITÉ 2011, PARIS-LA COURNEUVE)

(cliquer pour accéder au diaporama)


 

1-Manuel PEREZ MARTINEZ-PCE(r)-fr"Renforcer et étendre cette Organisation (du SRI) , faire que le plus grand nombre possible de collectifs d'ouvrier(ère)s, de femmes, de jeunes et autres démocrates disposé(e)s à apporter leur contribution la connaissent et participent à ses activités, stimuler des formes actives véritablement militantes, la Solidarité avec les prisonnier(ère)s Antifascistes, Anti-Impérialistes et Révolutionnaires de tous les pays jusqu'à en faire un puissant Mouvement International tel est le défi, telle est la voie qui est maintenant ouverte".

Manuel PÉREZ MARTÍNEZ, "le Camarade Arenas" secrétaire général du PCE(r) (Parti Communiste d'Espagne Reconstitué le 8 juin 1975) pris en otage depuis 23 ans par les États français et espagnol, incarcéré dans la prison de Castellon (Espagne).

 


1-GI"Camarades, c'est en se mobilisant toujours plus sur le terrain de la Lutte Anticapitaliste Anti-Impérialiste que l'on apporte le soutien le plus significatif aux prisonnier(ère)s politiques révolutionnaires"

Georges ABDALLAH, communiste révolutionnaire libanais du FPLP (Front de Libération du Peuple Palestinien). Pris en otage depuis 27 ans par les États-Unis et l'État français, incarcéré dans la prison de Lannemezan (France).

 

 

LUTTE DE CLASSE : S'ORGANISER POUR FAIRE FACE

À L'ASSAUT DU CAPITALISME

Village du Monde (Fête de l'Humanité 2011)

1-huma"(...) Le Parlement de l'Union Européenne approuve continuellement de nouvelles Lois de Répression Politique plus étendues, il renforce les Appareils policiers et judiciaires avec une compétence élargie à tout le territoire européen. Comme dans les temps qui précédèrent la Seconde Guerre Mondiale, quand la crise économique les tenaillait et qu'ils devaient la faire supporter à leurs propres travailleur(euse)s : les États capitalistes ont besoin d'écraser le Mouvement ouvrier et Populaire avec ses Organisations d'avant-garde : un Mouvement qui recommence à bourgeonner et qui cherche à s'organiser pour faire face à l'Assaut du Capitalisme -en crise- contre ses Droits politiques et le Droit du travail. Aujourd'hui comme hier, les Impérialistes, toujours plus concentrés sur leurs querelles pour un nouveau Partage du Monde serrent les rangs et s'entraident dans la lutte contre les Communistes et les Révolutionnaires; en même temps, les Impérialistes "nettoient" leur propre maison pour mieux se lancer dans la Grande Boucherie."

(Extrait) "Appel. Nous avons besoin d'un nouveau Secours Rouge International !" C.C. du PCE(r). Août 2001, publié dans le bulletin SRI "SOLIDARITÉ" N°2, septembre 2011.

Stand SRI, à côté du stand Irak (Village du Monde)

3-humaEtre présent(e)s

aux côtés des prolétaires

Les 16, 17 et 18 septembre 2011, le SECOURS ROUGE INTERNATIONAL (SRI) a été présent à la Fête de l'Humanité 2011 (Paris-La Courneuve) au côté du COLLECTIF DE SOUTIEN À GEORGES ABDALLAH (Allée Che Guevara dans le "Village du Monde") que nous remercions vivement et chaleureusement pour son soutien matériel et militant apporté au SRI durant ces trois jours.

 

4-humaMalgré le rejet systématique réalisé par le PCF (Parti Communiste français) réformiste à l'encontre des Organisations et Parti Communiste révolutionnaires du monde entier au motif de Luttes de Résistance Populaire armées jugées inapropriées par celui-ci, le SRI a choisi d'être présent au travers d'un stand, pour aller à la rencontre des prolétaires venu(e)s assister à cette Fête de l'Humanité et contribuer à leur rappeler la pratique de la Lutte de Classe, de la Solidarité Internationaliste au dehors et au dedans des prisons, de l'Organisation Révolutionnaire de Classe : la seule qui permet d'abattre définitivement le Capitalisme.2-GI

 

 

 

Le SRI souligne aussi la remarque réalisée par des militant(e)s pro-palestinien(ne)s et divers(es) militant(e)s lié(e)s aux "révolutions arabes" relative à la présence inacceptable du drapeau de l'État israélien au sein de l'affiche de la Fête de l'Humanité censée rendre hommage aux "révolutions arabes".

 

 

 

 

 

Stand SRI et Collectif Georges Abdallah entre les stands Palestine et Irak (Village du Monde)

6-humaDurant ces 3 jours, de nombreuses personnes venu(e)s au "Village du Monde" de la Fête de l'Humanité ont fait part de :

-leur interrogation sur la situation actuelle des prisonnier(ère)s politiques basques (et de la recherche du stand du peuple basque à chaque fois accueilli par d'autres organisations -l'année précédente par le Pérou et cette année par le syndicat kanak USTKE- faute de pouvoir être présent en tant que tel à la fête à cause du rejet du PCF),

-leur découverte de l'existence, aujourd'hui encore, de prisonnier(ère)s politiques Communistes et Antifascistes du PCE(r) et des GRAPO (Groupes de Résistance Antifasciste Premier Octobre 1975) dans l'État espagnol ainsi que la présence parmi eux/elles de nombreux(euses) jeunes militant(e)s,

-leur suivi du procès à venir de la Camarade Andi du SRI et de REVOLUZIONÄRER AUFBAU SCHWEIZ,

-de leur soutien au SECOURS ROUGE INTERNATIONAL (SRI) dans sa dynamique et face à la répression qu'il subit en Europe avec la volonté d'y participer concrètement.

 

Secours Rouge Arabe sur le stand SRI

9-humaSolidaires de Paris,

Secours Rouge Arabe et SRI Baiona

Le stand du SRI a compté avec la présence de solidaires de Paris, du Secours Rouge Arabe et de la dynamique SRI à Baiona des Comités pour un SRI.

 

Participation

d'organisations solidaires*

Les organisations NO PASARAN (Antifasciste), CSPB (Comité de Solidarité avec le Peuple Basque), le PCMF (Parti Communiste Maoïste de France), ACTIT (Association Culturelle des Travailleur(euse)s Immigré(e)s Turques), JCML (Jeunesses Communistes Marxistes Léninistes) et ROCML (Rassemblement Organisé Communiste Marxiste Léniniste)... ont manifesté leur solidarité avec le SRI en diffusant sur leur stand ou à d'autres occasions le bulletin du SRI "SOLIDARITÉ N°2 (Septembre 2011)" consacré à l'Antifascisme et par la volonté de diffuser régulièrement des informations et documents émanant du SRI.

* (Cliquer sur les sigles pour accéder aux différents blogs)

 

  SOLIDARITÉ AVEC LE SRI SUR LE STAND DE NO PASARAN

11-huma

SOLIDARITÉ AVEC LE SRI SUR LE STAND DU CSPB

15-huma

 

 

AUTRES STANDS SUR LA FÊTE DE L'HUMANITÉ...

PROLÉTAIRES SANS TRAVAIL EN LUTTE !

"Leur crise et leurs milliards... c'est notre sueur, nos larmes et notre sang !"

 

16-huma

 

18-huma

17-huma

Partager cet article
Repost0
24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 08:00

(24.08.11) MARIA JOSÉ BANOS ANDUJAR

PRISONNIÈRE POLITIQUE DES GRAPO

MENACÉE DE MORT EN PRISON

 

(03.09.2011) Fin des menaces et prochaine sortie de prison pour l'Hôpital

Ce vendredi 2 septembre 2011, la prisonnière politique Antifasciste a eu une réunion urgente avec le Directeur de la prison de Picassent (Pays Valencien). Celui-ci lui a assurée qu'elle sera changée de Module la semaine prochaine pour éviter les menaces et les provocations réalisées à son encontre par un groupe de prisonnières sociales. Et ce qui est également important parmi les revendications de Marijosé, il lui a aussi assurée que dans 1 mois elle sortira de la prison pour l'hôpital afin d'être suivie médicalement de toute urgence alors que jusque là sa situation d'attente et de désatention médicale se profilait pour s'éterniser. Ayant appris cette nouvelle, les prisonnières politiques de Brieva ont suspendues le jeûne revendicatif.

 

11-Marijose BAÑOS-GRAPO(24.08.2011) Maria José Baños Anduja, prisonnière politique des GRAPO : depuis 9 ans en prison


 Maintenant menacée de mort : ça suffit !


Après le manque total de soins relatifs aux graves maladies de la prisonnière politique des GRAPO suivi de l'envoi de lettres de protestations à l'Hôpital pour montrer le rejet du traitement offert à cette réprimée...


ce 22 août 2011, elle a téléphoné pour nous informer sur le fait qu'elle est insultée, provoquée et menacée de mort par plusieures prisonnières sociales et que malgré son entretien avec le Chef de Service, la situation continue d'avoir lieu.

 

 

Assez de la situation brutale infligée par l'Institution Pénitentiaire à Marijosé ! Il serait bien de lui écrire pour lui montrer notre Solidarité.

 

Écris-lui !

María José Baños Andujar

Prisión Picassent a.c. 1002.

46220 Valencia (España)

 

JEÛNE DE PROTESTATION EN SOLIDARITÉ

AVEC MARIJOSÉ MENACÉE DE MORT EN PRISON

Depuis ce lundi 29 août 2011, à cause de la terrible situation de menaces que doit supporter la prisonnière antifasciste des GRAPO MariJosé BAÑOS ANDUJAR à la prison de Brieva : les prisonnières politiques du PCE(r) Concha GONZÁLEZ RODRÍGUEZ et Arantza DÍAZ VILLAR, ont commencé des journées de jeûne alternatif (un jour oui, le suivant non) jusqu'à ce que la situation de Marijose soit résolue.


ENVOIE CETTE CARTE POSTALE DE DÉNONCIATION

À LA DIRECTION PÉNITENTIAIRE !

FAIS-LA CIRCULER AUTOUR DE TOI ET ENVOIE-LES !

parte-dianteira-postal1

 

RECTO (à imprimer)

 

parte-traseira-postal2

VERSO (à imprimer)

 

(Traduction de la carte postale solidaire)

Nous réclamons l'arrêt des abus d'intimidations contre Maria Xosé BANOS ANDUJAR, internée dans le module 20 - préventifs. Nous exigeons le respect de ses Droits et que soit corrigé de façon immédiate la situation dans laquelle elle vit. Prénom et Noms - Numéro de Carte d'Identité - Signature.

 

 

-(30.08.2011) Comités pour un SRI

”Les prisonnières politiques détenues dans la prison de Brieva savent d'une façon presque certaine que l'une des prisonnières sociales provocatrices qui rendent la vie impossible à Marijosé est l'une de celles qui a répété le schéma dans la prison de Brieva (menaces de mort, insultes, provocations quotidiennes) et qu'elle a précisément été transférée à Picassent, la prison de Valencia (Pays Catalans) où Marijosé se trouve prisonnière. Il s'agit d'une “délatrice au service de la Direction Pénitentiaire, junkie, forte-tête et qui a déjà tout perdu; elle est très dangereuse parce qu'en plus elle est énorme et très rejetée...” Elles racontent aussi que l'une des autres prisonnières sociales qui la menacent est peut-être une autre délatrice envoyée depuis la prison de Brieva à celle de Picassent laquelle a insulté une prisonnière politique basque quand elle est retombée récemment dans la prison de Soto au cours d'un transfert pour la prison de Picassent à Valencia.”

 

-(30.08.2011) Lettre de Yolanda  “Je me décide à vous écrire pour partager deux sentiments éprouvés : 1º La tristesse de savoir comment ils/elles jouent avec María José BAÑOS (Où doit-on adresser les lettres de plainte?)*. 2º La joie que j'ai eu en recevant durant la même semaine des lettres de Marcos MARTÍN PONCE (1) depuis la prison de Morón-Sevilla, de Victoria GÓMEZ MÉNDEZ (2) depuis la prison de Cáceres II et d'Ignacio VARELA GÓMEZ (3) depuis la prison de Mansilla-León. Je me réjouis parce qu'on s'attend toujours à ce que les communications soient plus lentes. Vendredi dernier, j'ai envoyé à Nacho VARELA un document administratif pour pouvoir parler par téléphone et aujourd'hui j'ai parlé avec lui. Surprenant ! La mère d'Israel TORRALBA BLANCO m'a appelé, pour le peu que je sache, il l'ont changé de Module et il est maintenant dans le Module 11. Je en sais pas encore de quel type de changement il s'agit, ni pourquoi. Ils l'ont maintenu avec son ancien compagnon. Il dit que, pour le moment, ils en le réveillent pas durant la nuit (mais que cela peut changer à tout moment, cela dépend de leur humeur), qu'ils lui donnent moins de quantité de nourriture (parce que dans l'autre Module, ils le connaissaient et ils lui donnaient plus) et qu'avec le changement ils ont retenus plusieurs de ses affaires personnelles c'est pourquoi il présentera une plainte pour que celles-ci lui soient rendues. Il est évident qu'avec le changement de Module dans la prison de A Lama Pontevedra elle-même, les horaires de visites au parloir lui ont aussi été modifié, etc... (...) Sans plus, une forte étreinte et un salut. AMNISTIE"

Notes: * À la prison elle-même, au chef de Sécurité.

(1) Prisonnier politique des GRAPO (Groupes de Résistance Antifasciste du Premier Octobre 1975)

(2) Prisonnière politique des GRAPO

(3) Prisonnier politique des GRAPO

 

 

(27 Mai 2010) Biographie de Maria José BAÑOS ANDUJAR,

prisonnière politique des GRAPO.


murcia(barrio la fama)Je suis née le 11 novembre 1964 dans une petite localité du Sud-Est de la France où mes parents -des immigrés de Murcia d'où ils se sont arraché(e)s- sont venus après s'être mariés afin de pouvoir vivre. Mécanicien de profession jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite à l'âge de 70 ans, mon père vivait pour travailler et il travaillait pour vivre.

En 1972, nous revenons tous à Murcia. Depuis très jeune, j'ai connu le monde des drogues, et je suis devenue une polytoxicomane et mon monde était celui de la délinquance mineure. En 1992, avec une fille et en prison, on m'a dit que j'étais séropositive. Mais il semblait que tout m'était égal, vivre ou mourir c'était pareil. Beaucoup de gens m'ont demandé ce que je pensais de mon futur et je me demandais de quel futur ils/elles me parlaient. En marchant dans les cours des prisons, j'ai gardé la jeunesse et la drogue a continué de faire partie de ma vie.

<Photographie : Quartier la Fama (Murcia)>


Dans l'une de ces cours, j'ai commencé à connaître, à converser et à faire amitié avec plusieurs prisonnières politiques. J'ai commencé à être consciente que ces rencontres allaient être une partie fondamentale de ma vie. De la conversation, nous sommes passées à l'échange de points de vues, puis aux discussions (primaires au début) politiques, sociales... Chaque jour, je me suis intéressée un peu plus, lisant et parlant jusqu'à épuiser mes amies... J'ai commencé à découvrir un monde très différent du mien, solidaire, combatif, d'engagement jusqu'à la fin, enfin un peu d'Histoire réelle et beaucoup, beaucoup, de Dignité. Mes amitiés sont allées en grandissant avec des échanges de correspondance, de nouvelles personnes et tout cela m'a beaucoup renforcée dans mon auto-estime, ma confiance et mes connaissances...

maria josé banosEn 1993 : j'ai totalement arrêté de consommer et j'ai commencé à mener une vie de Dignité et de Lutte. En 1994 : ils tentent d'exercer un chantage sur moi pour que je rompe les amitiés avec les prisonnier(ère)s politiques et on me transfère à la prison de Meco. En 1996 : on me transfère à celle de Brieva. Cette année-là, les prisonnier(ère)s du Collectif des militant(e)s communistes et antifascistes lanceront deux grèves de la faim qui ont encore plus resserré les liens que je sentais avec eux/elles.

J'ai commencé à étudier, à me former profondément, toujours avec le soutien de celles qui aujourd'hui sont mes Camarades. Mais l'Institution Pénitentiaire n'a pas vu avec de bons yeux cette réinsertion, la seule véritable, que je faisais dans la Vie, dans la Lutte, dans l'Amour. Et cela m'a presque coûté la Vie. En 1997, je suis menacée par la Guardia Civil, au cours de l'un des transferts "pour être l'amie de terroristes". En prison, ils me rendent la vie impossible (continuels changements de cellule, on m'oblige à les partager avec des prisonnières qui ont un symptôme d'abstinence et des maladies extrêmement contagieuses pour moi du fait que j'ai le VIH). On m'oblige à prendre des médicaments psychiatriques. Dans la prison de Murcia, au cours de l'un de ces nombreux transferts, je suis frappée par deux Chefs de Service et une troupe de gardiennes de prison. Un manque de soin médical m'a provoqué un avortement seule dans une cellule et la succession de plusieurs erreurs médicales ont été -entre autre- les raisons pour lesquelles ma santé s'est gravement détériorée. Au cours de l'une de ces erreurs, ils m'ont diagnostiqué puis "traité" une hernie du hiatus alors qu'il s'agissait d'une infection de l'estomac.


marijosé-1Durant ces années-là, les coups me sont venus de tout les côtés. J'ai cessé d'être une prisonnière de Droit Commun pour devenir une prisonnière politisée. Et cela a été une grande bataille perdue par eux. J'ai continué à me former en me renforçant physiquement et politiquement, en acquérant de la conscience et, plus encore, une conscience révolutionnaire. On m'a fait bouger comme une balle d'une prison à l'autre : Murcia, Meco, Brieva, Picassent, Badajoz avec plusieurs fois des aller-retour entre elles... Lors d'un transfert, ils me volent les photographies de ma fille, au cours d'un autre la Télé est détruite... Mais il leur restait encore un atout avec lequel jouer : attaquer le point le plus faible, dans mon cas : la santé et ils/elles s'y sont efforcé au maximum.

Mais ils/elles ne comptaient pas sur le fait qu'en plus de ma totale résistance à leur tentative d'extermination, la rue, les compagne(on)s, la Solidarité, la dénonciation, l'AFAPP (Association des Familles et Ami(e)s des Prisonnier(ère)s Politiques), Salhaketa (Collectif basque contre la prison dedans et dehors), les Comités de prisonnier(ère)s... ont fait croître une Campagne étatique en exigeant ma Liberté. On ne me donnait pas beaucoup de temps à vivre encore et la Campagne a été un succès total avec des centaines de signatures, de soutiens... et en moins d'une année j'étais dans la rue d'où ils/elles m'avaient séquestrée.

En Février 2000, je suis sortie avec de la peur car après autant d'années de prison tout allait être nouveau pour moi, inconnu dans sa dimension réelle; j''étais entrée comme une junkie et je sortais comme une personne digne, avec des idées révolutionnaires. Et de plus, je sentais que je sortais avec une grande responsabilité pour moi et pour tout(e)s les autres. Oui, je suis sortie avec énormément d'espoir et d'envie de vivre. Une grande famille m'a accueillie en Galice et j'y ai commencé une nouvelle étape pour moi. J'ai pu développer ma nouvelle vie, intensément. Le temps que j'ai passé dans la Légalité a été un grand apprentissage humain et politique. Les discussions politiques, la camaraderie, les Campagnes et mes premières expériences aux portes des usines... tout cela a été très intense et constructif.

Mais les conditions dans lesquelles on m'avait appliqué l'Article 92 me limitaient tout et m'empêchait de continuer à avancer et de Lutter... Ce fut l'une des principales raisons qui m'ont fait envisager le passage à la clandestinité. Une autre raison a été de me rendre compte que dans la rue quelque chose n'avait pas changé quant à la prison. Là, dans la prison, les armes du Gardien de Prison sont plus importantes que celles de ses fonctionnaires avec ou sans uniforme, la répression, l'isolement, le chantage, les coups, les vengeances quotidiennes, la matraque, le spray asphyxiant, leurs menottes et les -leurs- drogues. Et ici, dehors dans la rue, c'était la même chose mais à une dimension et une échelle beaucoup plus grande. Oui, c'était vrai ce que me disaient mes ami(e)s et déjà Camarades : "La prison est le reflet de la société". Oui, en plus je l'ai vu de mes propres yeux. Exploitation, répression, inondation de drogues versée par l'État, criminalisation, l'État armé jusqu'aux dents...


Maria Jose Baños AndujarAu début du mois de Mai 2001, je m'incorpore dans un commando des GRAPO (Groupe de Résistance Antifasciste Premier Octobre 1975), pleinement consciente, orgueilleuse et convaincue. Jusqu'à aujourd'hui, cela a été la meilleure étape de ma vie. Pour simplifier, c'était Illégalement libre. Le 18 Juillet 2002, je suis détenue par la Guardia Civil à Vitoria-Gasteiz (Pays Basque) où j'étais de passage. Je suis tombée avec de nombreu(euses)x Camarades mais de simple Solidaires et militant(e)s Communistes ont aussi été détenu(e)s. Au total, 18 Antifascistes. Dans mon cas, durant des tortures sauvages j'ai été droguée avec une substance qui m'a fait perdre le contrôle sur le temps-réalité. [La lettre sur ces tortures policières (recueillie dans le SOLIDARIDAD nº 6 (Solidarité) de Février 2003, page 7) est terrifiante; nous la joignons à la suite]. Depuis mon entrée en prison et jusqu'à présent, je pense que c'est le moment de Lutter derrière ces tranchées de béton, une nouvelle fois, de prison en prison avec les transferts, au moyen de la Lutte jour après jour.

Mon état de santé est délicat car j'ai besoin d'une transplantation de rein; aussi loin que je remonte par ici, ils ne me l'ont ni réalisée, ni autorisée. Mais je continue à résister et malgré toutes les entraves, je continue d'être Illégalement libre. En plus, maintenant, je suis grand-mère ! Mes exemples quotidiens sont ceux/celles qui ont été et sont dans ma vie et dans ma Lutte et ceux/celles qui ont donné la Vie par et pour elle.

 

LETTRE DE MARIJOSÉ SUR LES TORTURES POLICIÈRES

(Version orginale, en castillan) <http://puntodefuga-anticarcel.blogspot.com/2007/04/carta-de-mara-jos-baos-andujar.html>

marijosecarta 001TORTURES POLICIÈRES AVEC DROGUES. J'ai été détenue à Vitoria-Gasteiz (Pays Basque). En pleine rue, plusieurs individus se sont lancés sur moi, ils m'ont jetée au sol, ils m'ont marché dessus et ils m'ont menottée par derrière tandis qu'ils pointaient sur ma tête une arme à feu. J'ai seulement eu le temps de crier "je suis militante des GRAPO !". Rapidement, ils m'ont mis une cagoule et ils m'ont introduite dans une voiture en m'obligeant avec violence à mettre la tête entre les jambes. Ils m'ont conduite à un cachot, je suppose dans la caserne de Sansomendi de la Guardia Civil de Vitoria-Gasteiz. Là, ils m'ont maintenue face au mur sans m'enlever la cagoule et une voix masculine m'a avertie qu'ils allaient me fouiller en commençant par de minutieuses palpations sur tout mon corps. À la suite, j'ai été fouillée par un autre individu bien que celui-ci se soit limité à examiner les clavicules, les coudes, les parties basses de la colonne vertébrale et les coudes, tandis qu'ils me posaient des questions sur ma pointure de pieds, ma taille, mon poids, etc... Peu de temps après, ils m'ont donné de l'eau que j'ai bue avec anxiété car j'avais la bouche et la gorge totalement sèches. Immédiatement, j'ai commencé à sentir les symptômes d'avoir été droguée. J'ai eu peur en pensant au type de substance qu'ils m'avaient donné et à ses effets. Je n'ai pas tardé à l'expérimenter car j'ai commencé à sentir une terreur irrationnelle, des vertiges, des nausées et des tremblements incontrôlables dans tout le corps.

Je me sentais tomber dans le vide depuis une grande hauteur et quand je croyais être sur le point de frapper le sol c'était comme se réveiller pour revenir aussitôt à de nouveaux vertiges. Je ne sais pas combien de temps j'ai passé jusqu'à ce qu'ils me sortent du cachot en me disant que nous allions "faire un tour". Tandis qu'ils m'emmenaient dans la voiture, toutes sortes d'idées passaient dans ma tête sur ce qu'ils allaient me faire : m'emmener à la montagne pour me torturer et me faire disparaître? Et s'ils m'enterraient vivante? Quand ils m'ont descendue de la voiture, j'ai su qu'ils étaient en train de fouiller la chambre d'hôtel où je logeais. Cependant, je ne réussissais pas à écarter de mes pensées les menaces de la montagne, la torture et la mort et mes tremblements ne cessaient pas. J'ignore combien de temps cela a duré ni comment ils m'ont de nouveau emmené au cachot car aux symptômes antérieurs s'ajoutait la perte de mémoire et de la notion du temps.

Durant les journées où ils m'ont maintenue en détention, je n'ai jamais été consciente si c'était le jour ou la nuit, si 2 jours avaient passés ou seulement des minutes, je sais qu'ils m'ont sortis du cachot et qu'ils m'ont mis dans un fourgon, j'ai su après que j'étais sur le chemin pour Madrid. Le voyage a duré une éternité pour moi, les effets de la drogue se sont intensifiés et j'ai fini allongée sur le sol du fourgon. Ils se sont arrêtés et ils m'ont fait sortir et ils m'ont assis sur une marche en tentant de me réanimer avec de l'eau. Comme ils m'avaient enlevé la cagoule, ils me forçaient à maintenir la tête baissée et je voyais seulement les pieds autour de moi; j'entendais leurs commentaires : l'un d'entre eux voulait appeler une ambulance, un autre qu'il ne manquait plus que 10 km...

La chose suivante dont je me souviens c'est qu'ils m'ont sortis du fourgon et que quelqu'un m'emmenait alors que j'étais revêtue d'une cagoule en tirant mes mains menottées. Celui-là a mis ses doigts dans mes yeux et ils m'ont forçée à marcher en me pliant jusqu'à ce qu'ils m'introduisent dans le cachot. L'une des pires angoisses était celle de me sentir sans défense du fait de ne rien voir ni de pouvoir utiliser les mains pour me protéger. Je ne pouvais même pas recourir au reste des sens car ils étaient annulés sous les effets de la drogue qu'ils m'ont donnée. Les tremblements ne cessaient pas non plus. Dans cet état, ils me conduisaient par des couloirs, ils me faisaient monter et descendre les escaliers, sans jamais savoir ce qu'il y avait à la fin du trajet.

800px-Bandera FE JONSChaque fois que j'étais au cachot, ils frappaient les portes et ils se divertissaient en criant des choses comme : "Ceci est un vol à main armée!", "Mains en l'air!", "Si tu bouges, je te tires dessus !"... Je les entendais chanter le "Cara al Sol" (1) dont la mélodie sortait aussi du téléphone mobile, ils donnaient des "Viva España!" (Vive l'Espagne), "Viva la Guardia Civil!", etc... Ils ne m'ont pas permis de m'asseoir dans le grabat, encore moins de m'accouder et ils m'ont obligée à faire constamment de la gymnastique; les bras en croix, des flexions... jusqu'à ce que je finisse étendue sur le sol. Je ne sais pas si c'était le 2ème jour à Madrid quand ils m'ont emmenée pour déclarer face à un avocat d'office. Mon état était tellement lamentable que je bavais et que j'étais incapable de me laver. L'avocat a du avoir peur car il a refusé que je déclare dans cet état et il a demandé qu'on me conduise à l'hôpital en nous accompagnant, lui aussi. On m'a fait un électrocardiogramme et une prise de sang mais ils ne m'ont jamais dit les résultats. À l'hôpital, j'ai entendu qu'il était 4 heures du matin et je dormais déjà debout malgré les nausées dont il me semblait qu'elles allaient me rompre l'estomac.

Durant les premiers jours, on m'a donné seulement du lait mais plusieurs fois par jour, je suppose pour me désintoxiquer de la drogue pour être plus présentable quand le Juge me verrait. La dernière nuit de la détention, ils m'ont assise sur une chaise d'interrogatoire et ils m'ont enlevé la cagoule et ils m'ont présenté des photographies d'autres détenu(e)s. Le 5ème jour, de nouveau cagoulée et menottée ils m'ont mis dans un fourgon et plus tard 2 autres personnes sont montées qui étaient dans les mêmes conditions que moi. Ils nous ont interdit de parler mais malgré le fait de ne pas être certain(e)s d'être seul(e)s nous avons commencé à nous demander mutuellement qui nous étions, jusqu'à ce qu'ils nous descendent jusqu'à l'Audiencia Nacional."

NOTE. (1) "Cara al Sol" : Face au Soleil, hymne créé en 1936  par la Falange Española de las JONS : Falange Espagnole des Groupes d'Offensive National-Syndicaliste, parti politique espagnol fasciste.

 

Mani P en Compostela1er Mai 2000 (Galiza) Marijosé distribuant des tracts à Compostela.


Partager cet article
Repost0

DYNAMIQUE DE BAIONA

jpg-SR BAIONA-okPLUS D'INFOS (cliquer)

SOLIDARITÉ PCE(r), GRAPO ET SRI!

 AMNISTIE TOTALE !!!

SANS CONDITIONS !

AMNISTIA TOTALE

2013 : ADRESSES

COLLECTIF DES PRESXS DU PCE(r), GRAPO ET SRI

(2013) PRESXS-adresses

ENCORE 1 PROCÈS-FARCE !!!

PROCES FARCE 13.09.2012 (arenas)-azkPROCES FARCE 13.09.2012 (victoria)-azkMADRID, LE 13 SEPT 2012 :

PITOYABLE TRAGI-COMÉDIE !!!

Audios du dernier Procès-Farce contre "Arenas" et Victoria Gómez. Il n'y a rien de mieux pour rompre la Guerre Sale déployée contre le PCE(r) qui tente de le relier au faux amalgame criminalisateur : PCE(r)-GRAPO... que d'écouter leurs propre paroles. Quand "Arenas" parle sur la politique la Juge l'interrompt et l'expulse. L'avocat de la Défense rompt avec des données tranchantes et sans appel les inventions mises dans les Dossiers judiciaires pour impliquer "Arenas" dans les GRAPO.

  NI OUBLI, NI PARDON !

ABELARDOLIBERTÉ POUR LE COLLECTIF

DES PRESXS POLITIQUES

DU PCE(r), DES GRAPO ET DU SRI

DONT LE CAMARADE ARENAS!

camarade ARENAS

République Populaire

CAMPAGNE DE SOLIDARITÉ AVEC LES PRESXS MALADES

PRESXS MALADESPLUS D'INFOS (cliquer)

7 PRES@S DU COLLECTIF DES COMMUNISTES, ANTIFASCISTES ET SOLIDAIRES DU PCE(R), DES GRAPO ET DU SRI ONT DE GRAVES MALADIES INCURABLES ET ILS/ELLES SONT SÉQUESTRÉ/ES DE FACTO. NOUS EXIGEONS LEUR MISE EN LIBERTÉ IMMÉDIATE!

1-CARTE DIRECTEUR INSTITUTIONS PENITENTIAIRE-azk

MONTRE  TA SOLIDARITÉ !

IMPRIME LA CARTE ET ENVOIE-LA !

COPIE-LA ET FAIS-LA CIRCULER !

1bis-CARTE DIRECTEUR INSTITUTIONS PENITENTIAIRE

12-Enrike KUADRA ETXEANDIA-GRAPO

Enrique KUADRA ETXEANDIA, prisonnier politique des GRAPO. Né à Barakaldo (Bizkaia, Pays Basque) le 9 juin 1950. Militant des GRAPO et Historique militant du PCE(r), âgé de 62 ans. En prison 2 fois (22 ans au total). Sauvagement torturé. Mis une nouvelle fois en prison en 1995 : il est devenu gravement malade. Il se trouve actuellement dans la Prison de Daroca (Zaragoza). Opéré d'un cancer à la prostate. Prisión de Daroca Ctra. Nombrevilla 50360 Daroca (Zaragoza)

1-Manuel PEREZ MARTINEZ-PCE(r)-fr

Manuel PÉREZ MARTÍNEZ, prisonnier politique du PCE(r). Né à Melilla le 1er novembre 1944. Secrétaire Général du PCE(r), âgé de 68 ans. En prison 3 fois (19 ans au total). Toujours en situation d'Isolement extrême. Mis une nouvelle fois en prison 2000 : il est devenu un malade chronique. Actuellement, il se trouve dans la Prison de Castellón II. Il souffre de graves problèmes occulaires, de cataractes, migraine chronique, de rhumes continuels qui le maintiennent prostré, d'une hernie du hiatus et de plusieurs maux associés. Prisión de C.P. Castellón II 12140 Albocasser 

11-MARIA JOSE BAÑOS-GRAPO-fr

María José BAÑOS ANDUJAR, prisonnière politique des GRAPO. Née dans le Sud-Est de l'État français le 11 novembre 1964. Militante des GRAPO âgée de 48 ans. 18 ans en prison. Mise en prison en 2002 : elle est devenue encore plus gravement malade. Elle se trouve actuellement dans la Prison de Valencia II. Foie dans un très mauvais état. VIH. Elle a besoin d'une déviation coronaire. Fortement médicalisée. Prisión de Picassent-Valencia II - a.c. 1002, 46225 PICASSENT (Valencia).

28-Manuel R. ARANGO-PCE(r)

Manuel ARANGO RIEGO, prisonnier politique du PCE(r). Né à Villaseca de Laciana (León) le 12 décembre 1948. Historique militant du PCE(r), âgé de 64 ans. Il a été plus de 20 ans en clandestinité après avoir été détenu et incarcéré à de nombreuses occasions et blessé par les tirs de la Police lors de l'une d'entre elles. Mis en prison une nouvelle fois en 2007 : il est devenu gravement malade. Il est actuellement dans la Prison de Zuera (Zagazoza). Dans cette prison, il manque de physiothérapeute et de plusieurs médicaments dont il a besoin. Il a une sciatique chronique qui l'oblige à marcher en étant aidé; arthrose générale; hépatite chronique avec perte de masse hépatique. Ulcère duodénal chronique car il a été emputé de l'intestin grêle. Hypermédicalisé. Prisión de Zuera-Zaragoza - CN 338, km . 539, 50800 ZUERA (Zaragoza).

2-ISABEL APARICIO-PCE(r)-fr

Isabel APARICIO SÁNCHEZ, prisonnière politique du PCE(r). Née à Madrid le 2 février 1954. Militante du PCE(r), âgée de 58 ans. En prison 2 fois (9 ans au total). Incarcérée en 2007 : elle est devenue gravement malade. Elle se trouve actuellement dans la Prison de Zuera (Zaragoza). Arthrose générale, ostéoporose, hernies lombaires et discales, sinusite chronique, elle a besoin de plusieurs opérations. Récemment opérée de cataractes aux 2 yeux. Prisión de Zuera-Zaragoza - CN 338, km . 539, 50800 ZUERA (Zaragoza). 

21-Paco CELA SOANE-PCE(r)Paco CELA SEOANE, prisonnier politique du PCE(r). Né à Verin (Ourense) le 29 octobre 1958. Militant du PCE(r), âgée de 56 ans. En prison depuis 26 ans, en 3 fois. Incarcéré en 2007: il est gravement malade. Il se trouve actuellement dans la Prison de Picassent (Valencia). Diabète très problématique. Jusqu'en novembre 2010, il a eu besoin de 5 injections d'insuline par jour. Prisión de Picassent -Valencia II. ac 1002. 46225 PICASSENT (Valencia).

4-Résister c'est vaincre-fr3-adosB

HOMMAGES DÉC 2014

NI OUBLI,NI PARDON! 

xc-29 AOUT 2013 VIGO

BIOGRAPHIE (Lire) 

au-(05.12.1982)-JUAN MARTIN LUNA-PCE(r)NI OUBLI,NI PARDON!

ACTE DE SOLIDARITÉ

ÉLECTIONS BOURGEOISES :

BOYCOTT !!!

LA LUTTE EST DANS LA RUE PAS AU PARLEMENT-2

Lutte et organise-toi avec le SRI ! A l'école, université, usine, entreprise, quartier : partout tu peux Lutter pour abolir le Capitalisme et l'Exploitation de Classe en oeuvrant pour  LA RÉVOLUTION SOCIALISTE afin d'abolir définitivement toute Classe et Exploitation par LE COMMUNISME ! ET N'OUBLIE PAS LA SOLIDARITÉ AVEC LES ANTIFASCISTES ET COMMUNISTES EN PRISON : DEDANS ET DEHORS FACE A LA RÉPRESSION   !

  

  PREKARIOEN GAUA

CONTRE L'EXPLOITATION

Pour l'Unité des prolétaires

jpeg-xuria-KARTELA 08.12.2012-azk

  SAMEDI 8 DÉCEMBRE 2012

(à partir de 18h.  23bis Rue des Tonneliers. BAYONNE)

(plus d'infos) et Gadafiste Brothers

PHOTOS DE LA SOIRÉE

jpeg-IMP+WEB-rouge-AFFICHE NUIT DES PRECAIRES-BAIPRESOAK KALERA !

PRESOAK ETXERAT !

PRESOAK KALERA

SAMEDI 10 NOVEMBRE 2012 (BAIONA)

(15h30. Place des Basques)

Manifestation pour la liberté

des prisonnier-ère-s politiques basques

  Aux personnes qui ont Lutté

et qui Luttent contre le Fascisme...

LUCHA ANTIFA

VENDREDI 9 NOVEMBRE 2012

(18h30. Place Louis XIV. ST-JEAN-DE-LUZ)

JOURNÉE INTERNATIONALE : NUIT DE CRISTAL

Rassemblement contre le Fascisme : sexisme,

discriminations et racisme... (plus d'infos)

(9 NOV) KRISTALL NACHT 1938-2012-azk

  ZYED ET BOUNA

NI OUBLI, NI PARDON !

Zyed et BounaLUTTE CONTRE LE NON-LIEU ! (plus d'infos)

 

 

presosenferGrève de la Faim de Solidarité avec Iosu 

Dans les États français et espagnol : plus de 250 prisonnier(ère)s politiques sont en Lutte ouverte avec des Grèves de la Faim, refus des conditions de détention, protestations...

Le prisonnier politique des GRAPO : Enrike Kuadra Etxeandia s’est mis en Grève de la Faim illimitée en Solidarité avec la Grève de la Faim de Iosu Uribetxeberria Bolinaga, un prisonnier politique basque gravement malade en phase terminale dans la prison de Daroca à Zaragoza. Une Grève de la Faim de Solidarité a aussi été commencée par les militants des GRAPO : Nacho Varela Gómez (prison de Puerto I) et Marcos Martín Ponce (prison de Morón de la Frontera, Sevilla). Les autres prisonnier(êre)s du Collectif des prisonnier(ère)s poltiques du PCE(r), GRAPO et SRI informé(e)s rejoignent aussi cette Grève...

LIBERTÉ POUR LES PRISONNIER(ERE)S POLITIQUES !!!

Si l'Etat espagnol a concédé la "Liberté" conditionnelle à Iosu : celle-ci n'est toujours pas effective. En Italie et depuis le Secours Rouge International : des messages et des cartes de dénonciation de cette situation sont envoyées au Ministre de l'Intérieur  de l'État espagnol à Madrid.

Appel du Comité pour un SRI (Italie) : L'Etat espagnol laisse mourir en prison un prisonnier politique malade en phase terminale. Iosu Uribetxeberria Bolinaga est atteint d'un cancer maintenant en phase terminale. Selon les médecins de la prison elle-même, il ne dispose que d'une chance de 10% de vivre encore une autre année. Néanmoins, les "Autorités" refusent de lui concéder la Liberté et désormais 7 autres personnes de plus sont en prison car elles ont participé à une Marche de Solidarité pour Iosu lequel est incarcéré suite à l'accusation d'avoir tué un employé de la prison... Dans les Etats espagnols, français et turc : plus de 500 personnes sont en Grève de la Faim pour réclamer la liberté de ce prisonnier politique gravement malade. Le Collectif des prisonnier(ère)s politiques Antifascistes espagnol(e)s (1) souscrit à cette grève illimitée. Quiconque veut se solidariser avec Iosu peut envoyer une carte ou un télégramme au Ministre de l'Intérieur de l'État espagnol. Pour le texte il suffit de mettre : «NOUS EXIGEONS LA LIBERTÉ IMMÉDIATE DE Iosu Uribetxeberria Bolinaga» (N'oubliez de mettre la signature et le nom de l'expéditeur/trice !)" (1) PCE(r), GRAPO et SRI

IOSU ASKATULeçon de dessin. (Nizar Qabbani, poète syrien) Mon enfant pose en face de moi sa boîte de peintures et il me demande de lui dessiner un oiseau. Je trempe le pinceau dans la couleur grise et je dessine un carré avec des fermetures et des barreaux. Ses yeux se remplissent d’obscurité : “Mais... c’est une prison, papa ! Tu ne sais pas dessiner un oiseau ? Et je lui dis : “Mon enfant, pardonne-moi... J’ai oublié la forme des oiseaux.” Mon enfant pose alors en face de moi son carnet de dessin et il me demande de lui dessiner un épis de blé. Je prend la plume et je dessine une arme à feu. Mon enfant se moque de mon ignorance et il s’exclame : “Papa ! Tu ne connais pas la différence entre un épis de blé et une arme à feu ?“. Je lui dis : “Mon enfant, oui j’ai connu les formes des épis de blé, celle de la miche de pain, celle de la rose mais dans cette époque très dure que nous vivons actuellement les arbres de la forêt se sont unis à la Résistance pour Lutter.(…)”

Dessin d'AURORA(Juin 2012)(Juin 2012) Dessin d'Aurora Cayetano 

prisonnière politique du PCE(r) en Prison

  

  

(gorria)Résistance-1

(TOULOUSE) : PROCES-FARCE ! Face à la Répression de l'Etat français Solidarité avec le CREA (OKUPA) RÉSISTER C'EST VAINCRE ! (plus d'infos) SOLIDARITÉ !

21 JUIN 2012

JEUDI 21 JUIN 2012 (PARIS) (19H) RASSEMBLEMENT DEVANT LA PRISON DE LA SANTÉ Concert de dénonciation contre la Terreur d'État Plus d'infos (cliquer)

 

lamine-diengmanifestation-lamine-dieng-2011-avenue-gambettaNI OUBLI ! NI PARDON ! lamIne dieng, Un ouvrier assassinÉ par la Police de l'État français MARCHE COMMÉMORATIVE À PARIS (14h) Samedi 16 Juin 2012 (Plus d'infos)

vérité et justice pour ali ziri-2NI OUBLI ! NI PARDON ! ALI ZIRI, Un ouvrier assassinÉ le 9 Juin 2009 par la Police de l'État français Rassemblement À Argenteuil (14h30) Samedi 9 Juin 2012 (Plus d'infos)

LIBERTÉ POUR DENIZ

VENDREDI 25 MAI 2012 (NUREMBERG, ALLEMAGNE)15H RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITÉ CONTRE LE PROCES-FARCE DE DENIZ : UN ANTIFASCISTE (plus d'infos)

 

jpeg-A3 AFFICHE 19-20 MAI 2012-azk

OU SONT-ILS ? OU SONT-ELLES ? CONTRE LA TERREUR D'ETAT SEMAINE CONTRE LES DISPARITIONS POLITIQUES (17-31 MAI 2012)  

Organisée par l'ICAD-Section française PLUS D'INFOS (cliquer)

euskal presoak euskal herriraJEUDI 31 MAI 2012 (devant la mairie de BAIONA) Jour du Procès en appel à Paris (19 H) RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITÉ AVEC JON KEPA PAROT prisonnier politique basque d'ETA PRIS EN OTAGE PAR L'ÉTAT FRANCAIS DEPUIS 23 ANS

jpeg-(09.05.1976) ULRIKE MEINHOFazkPlus d'infos (en cours rédaction)

IBAI ASKTATU-1

IBAI ASKTATU-2 IBAI ASKATU ! GUK ZUREKIN ! LIBERTÉ POUR IBAI PEÑA BALANZATEGUI ! ON EST AVEC TOI ! EUROAGINDUEI EZ !  Plus d'infos  et Lutte Antifasciste  (Originaire de Gasteiz et réfugié politique à Baiona.Transféré en Juin 2012 de la prison de Seysses dans l'État français à celle de Soto del Real dans l'État espagnol) Pour lui écrire : IBAI PEÑA BALANZATEGUI - MADRID-V SOTO DEL REAL CENTRO PENITENCIARIO - CARRETERA COMARCAL 611 - 28.791 SOTO DEL REAL (MADRID) ESPAÑA.

 

 

 

HOMMAGE A LA CAMARADE YASEMIN DU MLKP

Yasemin Yoldas-3

La "Camarade Yasemin" du MLKP est morte le 9 février 2012

en luttant contre l'Etat turc fasciste

pour la révolution socialiste et le Communisme

en Turquie et au Kurdistan

PLUS D'INFOS (cliquer)

HOMMAGE, GRÈVE DE LA FAIM ET DÉTENTION

SOLIDARITÉ AVEC MANUEL ARANGO RIEGO

PRISONNIER POLITIQUE DU PCE(r)

LE 19 OCTOBRE 2011

FIN DE LA PROTESTATION AVEC

GRÈVE DE LA FAIM

DEPUIS LE 16 SEPTEMBRE 2011

CONTRE LE DÉNI DE LA CONDITION DE PRISONNIER/ÈRE POLITIQUE ET DE MILITANCE

MIS EN OEUVRE PAR L'ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE ET L'ÉTAT ESPAGNOL

28-Manuel R. ARANGO-PCE(r)-castLA SOLIDARITÉ DE CLASSE EST NOTRE ARME ! ÉCRIS-LUI !

Prision de C.P. Madrid VI - Aranjuez

C.P. Madrid VI 28300 Aranjuez (Madrid)

02.10.11-im1(lettre interceptée)

  11 OCTOBRE 2011 (BAIONA). DIFFUSION DE 300 TRACTS SRI* À DES PROLÉTAIRES DURANT UNE MANIFESTATION NATIONALE DANS L'ÉTAT FRANÇAIS CONTRE LA PRÉCARITÉ.

* En Solidarité avec la Grève de la Faim du Camarade Manuel Arango Riego, Prisonnier Politique du PCE(r) et pour rappeler l'existence de la Lutte dans les prisons du Collectif des presxs politiques du PCE(r), des GRAPO et du SRI.

BLOG(Manif 10oct2011)TRACT SRI-jpeg DÉTENTION ET MISE EN "LIBERTÉ" AVEC CHARGES

DE PABLO HASÉL, RAPPEUR DE 22 ANS 

LIBERTÉ POUR CE CAMARADE SOLIDAIRE ET COMBATIF!

pablo Liberté !LIBERTÉ IMMÉDIATE DE PABLO HASÉL !

Il est Communiste, les terroristes c'est vous.

SOLIDARITÉ AVEC PABLO HASÉL !

-COMMUNIQUÉ DE PABLO HASÉL

ET CAMPAGNE DE SOUTIEN

logo-radio-clash

RADIO CLASH DE LIMOGES

-Émission du 4 octobre 2011

-Émission du 11 octobre 2011

-Emission du 18 octobre 2011