CAMPAGNE DE SOLIDARITÉ : LIBÉRATION
des prisonnier(ère)s politiques Communistes et Antifascistes
du PCE(r), des GRAPO et du SRI gravement malades
ET NON A L'EXTERMINATION LENTE EN PRISON !
(1er Mai 2012. Paris) Stand de l'ICAD-Section française (Comité International contre les Disparitions Politiques) sur la Place Maubert avec le Collectif Vies Volées. Les Camarades EIZAGUIRRE du PCE(r) et CARIO du SRI assassinés en 1979 à Paris par la Terreur des Etats.
(1er MAI) PROLÉTAIRES DE TOUT LES PAYS, UNISSEZ-VOUS ! (Parti Communiste d'Espagne, reconstitué le 8 Juin 1975)
"Le spectre du Communisme continue de parcourir le monde et toutes les Forces de la Réaction continuent d'être unies dans la Sainte Alliance pour le combattre. Les Classes Dominantes peuvent trembler face à la Révolution Communiste. Les Prolétaires ne peuvent rien perdre d'autre en elle que leur chaînes. Par contre, il(elle)s ont un Monde à gagner.
Aujourd'hui, face aux nombreuses Atrocités commises par la Bourgeoisie pour prolonger l'agonie de son Régime moribond, la consigne finale du Manifeste du Parti Communiste résonne avec plus de force que jamais : PROLÉTAIRES DE TOUT LES PAYS, UNISSEZ-VOUS !"
(1er Mai 2012. Paris) Stand de l'ICAD-Section française (Comité International contre les Disparitions Politiques) sur la Place Maubert avec le Collectif Vies Volées
(1er MAI 2012. PARIS) NI OUBLI, NI PARDON !
(Dynamique de Baiona des Comités pour un SRI)
Pour la journée internationaliste du 1er Mai 2012, forgée comme un instrument de Lutte par les Exploité(e)s du monde entier, sur la Place Maubert à Paris, en coordination avec les militant(e)s du Collectif VIES VOLÉES et les militant(e)s de l'ICAD-Section française, la dynamique de Baiona des Comités pour un SRI (Secours Rouge International) a soutenu à la fois :
1. Les dénonciations des familles des personnes assassinées par la Police de l'État français Impérialiste exerçant son Programme de Terreur contre toute dissidence et visant la Classe ouvrière dont en priorité ceux/celles issues de l'immigration et des Post-Colonies de son Empire avec le Collectif VIES VOLÉES, (Plus d'infos : Lamine DIENG)
2. La Campagne Internationale lancée durant la Semaine contre les Disparitions Politiques (17-31 Mai 2012) : "Où sont-ils ? Où sont-elles? Ouvrons toutes les fosses communes !" dénonçant le Programme de Terreur des États qui mettent en oeuvre les Disparitions Politiques (dont celles des Camarades EIZAGUIRRE du PCE(r) et CARIO du SRI : assassinés successivement en plein coeur de Paris les 28 et 29 Juin 1979 et de Jon ANZA, militant basque de ETA Disparu politique dans l'État français retrouvé mort assassiné...) avec l'ICAD-Section française (Comité International contre les Disparitions Politiques).
3. Tout en diffusant aux manifestant(e)s du 1er Mai des tracts des Comités pour un SRI faisant appel à la Solidarité Internationaliste dans le cadre de la Campagne pour la Libération immédiate des prisonnier(ère)s Communistes et Antifascistes espagnol(e)s du PCE(r), des GRAPO et du SRI gravement malades et contre l'Extermination Lente en prison.
Remarque. Les visages de toutes les personnes présentes sur les photographies ont été volontairement effacés, excepté ceux des Disparu(e)s politiques, afin d'éviter qu'ils puissent être utilisés aisément par des fascistes...
SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIER(ÈRE)S POLITIQUES
(Poème de Daniel Fernández Abella)
La Dictature Démocratique a tenté de les réduire au Silence
mais il(elle)s continuent à Résister
Il(elle)s continuent au Front de leur Lutte contre le Capital
toujours Révolutionnaires, en combattant toujours
Séparé(e)s de leurs proches et de leur compagne(on)s
dispersé(e)s dans les prisons de l'État espagnol
grâce à la Complicité d'un Gouvernement traître
qui soutien seulement ceux/celles de leur Classe
Il(elle)s regardent l'horizon en cherchant une terre
où flotte le drapeau Rouge de la Liberté
où il(elle)s ne soient pas poursuivi(e)s pour leurs idées
où se forge la Solidarité
Où la seule Guerre
soit la Guerre de Classes
où se fonderont les bases
d'une nouvelle société
Ces strophes sont dédiées à tout(e)s les prisonnier(ère)s,
à tout(e)s les membres du Parti reconstitué : PCE(r),
des combattant(e)s qui ne tomberont jamais dans l'OUBLI
qui seront toujours présent(e)s dans ces vers
Car personne ne devrait être poursuivi et incarcéré
du fait de défendre ses idées, ses Droits et ses Libertés
contre un Oppresseur : l'État Libéral
dont le Capitalisme nous condamnera à la Mort.
LIBERTÉ POUR LE CAMARADE ARENAS !
LIBERTÉ POUR LES PRISONNIER(ÈRE)S
POLITIQUES COMMUNISTES !
(1er Mai 2012. Paris) Stand de l'ICAD-Section française (Comité International contre les Disparitions Politiques) sur la Place Maubert avec le Collectif Vies Volées
Deux Extraits* de "Breve Memoria-Historia (Subjetiva) del Siglo XX y XXI" de Erlantz CANTABRANA BERRIO
ex-prisonnier politique du SRI
en "liberté" conditionnelle dans l'attente d'un Procès...
* Brève Mémoire-Histoire (Subjective) du XX° et XXI° Siècles" (en castillan),
Ed. Templando el Acero (Février 2010)
(1er Mai 2012. Paris) Dynamique de Baiona des Comités pour un SRI
1945. RELIGION. PIE XII
et le Totalitarisme
«Je suis athée, grâce à Dieu !» : Georg LICHTENBERG (1), 1782.
Les termes «Totalitaire» et «Totalitarisme» utilisés pour définir l'idéologie communiste ont été inventés par le Pape Nazi : PIE XII et employés pour la 1ère fois dans le discours du 24 Décembre 1945 : «Le Totalitarisme du Régime soviétique, un système ennemi de Dieu et du Bien du genre humain».
(1) Georg LICHTENBERG (1742-1799) : Philosophe, écrivain et physicien allemand
1946. IMPÉRIALISME.
Entreprises de Mercenaires
«... J'ai ressenti un véritable plaisir à massacrer cette tête noire. (...) Je vivais à toute allure, les putes, la cocaïne, pouvoir tuer en toute impunité...» : Entretien avec un mercenaire belge dans la République Démocratique du Congo. (Issu de plusieurs médias).
Les entreprises de tueur(euse)s à gage et de mercenaires sont l'un des grands commerces des XX° et XXI° siècles. Désormais, elle sont connues en tant que Compagnies Militaires Privées. Il existe 120 grandes Compagnies Militaires Privées qui agissent dans 50 pays en Guerre et qui ont des intérêts au minimum dans 60 autres; 254 d'entre elles sont des États-Unis et 17 collaborent de façon multimillionaire dans les Campagnes électorales des États-Unis.
Elles contrôlent 29% des armes et des systèmes de l'Armée Yanki. La Sécurité Militaire Privée facture 80.000 millions d'euros par an; elle procure de l'emploi direct (assassin sur gage) et de l'emploi indirect (directives données...) à 2 millions de personnes dont 800.000 d'entre elles en Europe.
Le salaire d'un(e) mercenaire de haute catégorie est de 1.400 euros par jour comme le sont ceux/celles qui sont destiné(e)s à l'Irak, l'Afghanistan, le Congo et la Colombie. L'idéologie des mercenaires est variée : elle va des "chiens féroces" sans aucune sorte de scrupule mis sous contrat en tant que chair à canon jusqu'à des militant(e)s fascistes (surtout français, yankis et croates) qui le font pour déstabiliser les Régimes Progressistes.
(1er Mai 2012. Paris) Stand de l'ICAD-Section française
Kofi ANNAN (1) a dit que : «La légitimation des Compagnies Militaires Privées devait être abordée afin de préserver la Paix là où il n'existe pas d'accord politique pour envoyer les Casques Bleus (2)». Avec cette permission de tuer, il(elle)s agissent dans des pays comme l'Irak, le Kosovo, l'Afghanistan, le Costa de Marfil... En Irak, il(elle)s sont les Seigneur(e)s de la Guerre.
La multinationale ARMOR GROUP protège les intérêts multimillionaires de la multinationale de la Construction : BECHTEL en étant ainsi responsable d'une infinité d'assassinats de civil(e)s irakien(ne)s; la multinationale VINNELL CORP entretient la nouvelle Armée au service d'au moins 20 autres Compagnies Militaires Privées avec de juteux contrats en Pétrole, Armes, Communications et Espionnage...
Au Kosovo, plusieurs Compagnies Militaires Privées ont causé des assassinats de serbes en toute Impunité. Elles sont les véritables Maîtres du pays : elles contrôlent la Contrebande, la Mafia Fasciste albanaise, le Nettoyage Ethnique, les Séquestrations et les Assassinats sur commande...
La Multinationale DYNCORP-CSC, fondée en 1946, facture annuellement 1.000 millions d'euros; 90% de ses contrats sont réalisés avec le Gouvernement des États-Unis; elle procure de la technologie et des communications à la NASA et au Département de la Défense; ceux-ci ont agit ensemble comme des assassins sur gage en Corée, Vietnam, Salvador et Bosnie; ils ont été dénoncés pour le fait de : «contrôler les réseaux de prostitution et de drogue en Bosnie»; désormais, ils donnent des cours aux Paramilitaires colombien(ne)s.
(1er Mai 2012. Paris) Stand de l'ICAD-Section française
La multinationale britannique SANDLINE est l'héritière des intérêts Sud-Africains durant l'Apartheid. Elle a été fondée par des agents du SAS (3) et des espion(ne)s lesquel(le)s ont assassiné des centaines de personnes en Angola et Sierra Leone où il(elle)s dirigent la Contrebande de diamants, de pétrole et de gaz. Leur actuel responsable est un Lieutenant-Colonel de l'Armée Britannique : Tim SPICER.
La multinationale MPRI-L3 a été fondée, en 1987, par le Général yanki : Vernon LEWIS. Un autre de ses plus Hauts Responsables est le Général : Carl VUONO, chef des Opérations dans l'Invasion du Panama et de la 1ère Guerre du Golfe contre l'Irak. De plus, MPRI-L3 a aussi à sa Direction : Ed SOYSTER, un Général de l'Agence d'Intelligence de l'Armée. En 1991, MPRI-L3 a préparé les Fascistes croates aux techniques de la Guerre Sale pour réaliser le Nettoyage Ethnique et elle a entraîné l'Armée bosniaque pour qu'elle «s'affronte aux Communistes serbes», selon les déclarations de la Holding L3 à laquelle elle appartient.
NOTES. (1) Kofi ANNAN : 7° secrétaire général de l'ONU (NATO : Organisation des Nations Unies)
(2) Casques Bleus : Force de Maintien de la Paix de l'ONU (NATO).
(3) SAS : Section Administrative Spécialisée, un outil militaire utilisé notamment durant la Guerre d'Algérie par l'Etat français
(1er Mai 2012. Paris) Stand de l'ICAD-Section française (Comité International contre les Disparitions Politiques) sur la Place Maubert avec le Collectif Vies Volées
TU VAS LUTTER
Poème de Pablo Neruda
(Extrait de CANTO GENERAL : Chant général)
Cette nouvelle année est à toi, Camarade.
De toi, il est né plus que du Temps. Trie, choisis :
que le meilleur de ta Vie soit pour la Lutte.
Cette année qui est tombée
comme un mort dans sa fosse
ne peut reposer dans l'amour et dans la peur.
Cette année morte est pleine de douleurs
qui accusent.
Et quand ses racines amères
s'abattront dans la nuit, détachées,
à l'heure de la fête,
et qu'un autre cristal ignoré montera vers le vide
d'une année que ta Vie emplira peu à peu :
donne-lui cette Dignité que nous exigeons,
la nôtre, cette rigueur des volcans et des vins.
Je n'existe plus dans mon pays .
On m'écrit que le triste clown au Pouvoir
a effacé mon nom avec des milliers d'autres noms
sur les listes qui furent la Loi de la République.
Mon nom est effacé pour que je cesse d'exister
et pour que votent,
avec le torve charognard du cachot
ces brutes à tout faire,
ceux/celles qui donnent les coups
et la Torture dans les caves du Palais
et pour que votent bien garantis
les Contremaîtres, les Vigiles et les Associé(e)s
du Trafiquant qui a vendu notre pays.
Je vis errant(e), je vis l'angoisse d'être loin
du prisonnier(ère) et de la fleur,
de l'Humain et de la Terre...
mais TOI tu vas Lutter pour transformer la Vie.
Tu vas Lutter pour effacer la tache de purin sur la carte,
sans hésiter tu vas te battre
pour en finir avec la Honte de ce temps
et pour que s'ouvrent les prisons et que se dressent
les ailes de la Victoire trahie.
(1er Mai. Extremadura dans l'Etat espagnol) Honneur et Gloire aux Combattant(e)s !
(14 AVRIL 2012. PRISON D'ALBOLOTE, GRANADA)
LETTRE DE XURXO GARCÍA VIDAL,
PRISONNIER POLITIQUE DES GRAPO
"(…) Mon amour, je viens de finir de parler avec toi. Quelle joie plus grande que celle que tu m'as donnée ! Tu es merveilleuse ! Tu ne peux pas imaginer ce qu'a signifié pour moi le fait de parler avec toi tandis que tu étais dans la Manifestation Républicaine qui devait s'appeler "Pour la République Populaire" et d'écouter les cris de Liberté pour les prisonnier(ère)s politiques. Ce qui s'est passé aujourd'hui a réduit en cendres leurs tentatives pour nous isoler du Mouvement Populaire en nous refusant toute photographie, carte postale, lettre, périodique au moyen de l'Éloignement et de la Dispersion auxquels on nous soumet et de l'Intoxication des Médias de Désinformation du Régime. QUE TOUT ÇA AILLE À LA MERDE ! Ces consignes sont un aliment moral pour des années et malgré le manque de certaines choses (tu sais déjà que "Faute de pain, les boas sont des galettes" comme le dit Antón CURTO (1)). Ils peuvent me mettre en Isolement autant qu'ils voudront, ces cris résonneront trèèèèèèèèèèèèèès longtemps. De plus, j'ai de nouveau entendu des cris comme cela est normal et non plus de ces cris décaféinés de certains piquets de syndicats marchands d'ouvrier(ère)s qui donnent à certain envie de pleurer (de peine, bien-sûr)... VIVE LA RÉPUBLIQUE !"
(1) Antón CURTO : né en 1944, Mécanicien industriel galicien et durant le Franquisme, il fut l'un des fondateur(trice)s du Parti Communiste de Galice en 1969 puis condamné en 1970 pour cela par le TOP fasciste (Tribunal de l'Ordre Public). La mort en 1972 : de Moncho REBOIRAS et celle de 2 travailleurs à Vigo va le rapprocher de l'Indépendantisme galicien.
(1er Mai. Extremadura dans l'Etat espagnol) Honneur et Gloire aux Combattant(e)s !
(1er MAI 1890. LONDRES) PROLOGUE AU "MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE" DE F. ENGELS
PROLÉTAIRES DE TOUT LES PAYS, UNISSEZ-VOUS !
Tract du Comité pour un SRI de Galice
"Seules quelques voix nous ont répondu quand nous avons lancé ces paroles dans le monde, 42 ans auparavant, à l'aube de la première Révolution parisienne, dans laquelle le Prolétariat a agit en abordant ses propres revendications. Mais le 28 Septembre 1864, les Prolétaires de la majorité des pays de l'Europe occidentale se sont uni(e)s en formant l'Association Internationale des Travailleur(euse)s de glorieuse Mémoire.
Il est certain que l'Internationale n'a vécue seulement que 9 ans mais l'Union éternelle qu'elle a établie entre les Prolétaires de tout les pays vit toujours et elle subsiste plus forte que jamais et il n'y a pas de meilleur preuve de cela que la journée d'aujourd'hui. Car, au moment même où j'écris ces lignes, le Prolétariat d'Europe et d'Amérique passe en revue ses troupes, mobilisées pour la 1ère fois dans une seule armée, sous un seul drapeau et pour un seul objectif immédiat : la fixation Légale de la journée normale de 8 heures proclamée déjà en 1866 par le Congrès de l'Internationale célébré à Genève et de nouveau en 1889 par le Congrès Ouvrier de Paris. Le spectacle d'aujourd'hui démontrera aux Capitalistes et aux Grand(e)s Propriétaires terriens de tout les pays qu'en effet les Prolétaires de tout les pays se sont uni(e)s. Ah, si MARX était à mes côtés pour le voir de ses propres yeux !"
(1998) MANIFESTE PROGRAMME DU PCE(r)
(Parti Communiste d'Espagne, reconstitué le 8 Juin 1975)
"(...) Mettre en oeuvre la Révolution dans notre pays
et contribuer à ce qu'elle triomphe dans le monde entier
Les intérêts de la Classe ouvrière sont les mêmes intérêts dans tout les pays. Avec l'extension au niveau mondial du mode de production capitaliste, la relation d'interdépendance des ouvrier(ère)s de différents pays se renforce et elle acquiert le Principe selon lequel le Communisme ne peut vaincre qu'en tant que Révolution mondiale en prenant une signification majeure.
Conséquent avec ce Principe, le PCE(r) se déclare partie intégrante du Parti International du Prolétariat. Dans la situation de crise généralisée de l'Impérialisme et de grave danger de Guerre, l'Unité des ouvrier(ère)s, des peuples et des nations opprimées dans le monde devient plus nécessaire et décisive que jamais pour mettre en oeuvre la Lutte jusqu'à ces dernières conséquences contre la Bourgeoisie Monopoliste et l'Impérialisme.
Dans cet ample Front de Lutte, la Classe ouvrière, les Partis et Organisations communistes émergent en tant que force principale et résolument Révolutionnaire.
Les États Socialistes ont aussi un rôle important par lequel ils ne peuvent pas être considérés isolément car ils font partie de la Révolution Mondiale qu'ils doivent servir comme avancée et moyen d'accélerer son développement.
Le prolétariat révolutionnaire doit affronter sa double tâche nationale et internationale sur la base de cette conception. «Il existe un seul Internationalisme effectif», expliquait LÉNINE «celui qui consiste à s'engager dans le développement du Mouvement et de la Lutte Révolutionnaire dans le pays lui-même et à soutenir de façon morale et matérielle cette Lutte, cette ligne de conduite et uniquement celle-ci, dans tout les pays, sans exception». (1)
Aujourd'hui, plus que jamais, l'idée selon laquelle : «Les ouvrier(ère)s n'ont pas de patrie» est totalement valable. Mais tant qu'existent les États capitalistes et les différences nationales, la Lutte entre les exploité(e)s et les exploiteur(trice)s continuera d'avoir un cadre national ou étatique. La Révolution concerne le peuple de chaque pays et sa réalisation dépend du degré de maturité politique de chaque peuple. Cela n'exclut pas la nécessité d'un organisme qui «représente» la grande armée du Prolétariat International.
Face à cela, nous considérons comme un facteur positif l'aspiration à la constitution d'un «Centre» Révolutionnaire Mondial dont la nécessité se fait sentir chaque fois plus. Cependant, cela implique de ne pas répéter de vieilles erreurs. L'Unité de la tactique internationale du Mouvement Ouvrier Communiste de tout les pays, selon LÉNINE : «exigera non pas la suppression de la diversité, non pas la suppression des particularités nationales (ce qui est actuellement un rêve absurde) sinon une application des Principes fondamentaux du Communisme... avec la modification adéquate de leurs détails en adaptation aux particularités nationales-étatiques» (2).
En accord avec cette tactique et en suivant la formule appliquée par la 1ère Internationale nous défendons plutôt la création d'une centrale d'orientation, de communication et de coopération internationale qui rende possible le soutien mutuel et l'échange des expériences entre les Organisations et Partis Communiste dans le monde entier et qui soit capable en même temps d'organiser des actions communes."
NOTES.
(1) Extrait de "L'Impérialisme, Stade Suprême du Capitalisme" de LÉNINE (1916)
(2) Extrait de "La maladie infantile du Communisme : le Gauchisme" de LÉNINE (1920)
LUTTE
(Huelva, Mai 2012) Poèmes de María Jesús Romero Vega
Je suis mort/e hier avec cette femme guérillera,
dans la forêt.
Aujourd'hui je vis dans l'ouvrier/ère qui s'emploie
à apprendre
la racine profonde de ses maux.
Aujourd'hui je suis mort/e avec cet enfant
qui est mort de faim
et j'ai ressuscité dans le guérillero
et la guérillera
qui en vainquant la Peur
s'est uni(e) au Combat.
J'AI UN PAYS
-Et toi ? Qu'est-ce que tu es ?
Espagnole ?
J'ai un pays
elle s'appelle femme ouvrière,
paysanne, reproductrice
de la Force de travail
que le Capital insatiable
s'approprie.
J'ai un pays
elle s'appelle homme ouvrier,
paysan, bref un
salarié, reproducteur
de la Force de travail
que le Capital insatiable
s'approprie.
J'ai un pays
qui s'appelle les enfants,
les jeunes, les vieilles et les vieux...
Je Lutte pour eux/elles
et c'est eux/elles que j'aime
(AVRIL2012)Entretien avec les Comités pour un SRI
Réalisé par "Tribuna Comunista de Canarias"
1. Nous connaissons le SRI en tant qu'organisation fondamentale qui fut en son temps le soutien des compagne(on)s républicain(e)s durant et après la Guerre Civile. Comment définissez-vous la nature actuelle du Secours Rouge International ? Pourquoi est-il nécessaire et quelles tâches développent les Comités pour un SRI en ce moment ?
- Fernando : Dans l'État espagnol, la succession des Luttes depuis le SRI de 1923-1939, exterminé par le Fascisme avec les groupes de soutien aux prisonnier(ère)s et aux réprimé(e) qui ont duré durant toute la Dictature Franquiste se ré-impulse dans le Secours Rouge en 1975 et dans les proches et les ami(e)s au travers des diverses AFAPP (Associations des Familles et Ami(e)s des Prisonnier(ère)s Politiques). La Police désarticule le Secours Rouge au moyen de la Répression, de la Prison et de la Criminalisation. Cette étape se referme en 1977 avec le démantèlement du Secours Rouge. En 1978 : l'État espagnol démantèle l'ODEA étudiante (Organisation Démocratique des Etudiant(e)s Antifascistes). En 1979 : celui-ci démantèle l'UJA juvénile (Union de la Jeunesse Antifasciste) . En 1980 : il démantelle les "Mujeres Antifascistas" (Femmes Antifascistes) et en 1981, il démantèle "Pueblo y Cultura" (Peuple et Culture) ce qui a pour conséquence que le soutien général aux prisonnier(ère)s politiques ait été étranglé dans des dizaines de localités et d'organisations.
La charge et la Solidarité avec les prisonnier(ère)s politiques est passée aux AFAPP (Association des Familles et Ami(e)s des Prisonnier(ère)s Politiques) déjà existantes, surtout formées de mères et d'ami(e)s au côté d'autres personnes solidaires. En 2000 : le SRI (Secours Rouge International) surgit pour donner une dimension plus générale à la Lutte Pro-Amnistie et Pro-Libertés Politiques. En 2002 : nous souffrons de la Répression directe et depuis lors, un compagnon est prisonnier politique, il s'agit de : Leoncio CALCERRADA. En 2003 : nous sommes criminalisé(e)s en tant que Comités du SRI (Secours Rouge International). En 2008 : 5 compagnons sont incarcérés.
(1er Mai 2012. Paris) Dynamique de Baiona des Comités pour un SRI
Le SRI est nécessaire parce que dans l'État espagnol il y a la présence de 1.000 prisonnier(ère)s politiques, de milliers d'exilé(e)s pour des raisons politiques. Il est nécessaire parce que la Criminalisation est quotidienne, parce que la Police continue d'assassiner impunément, comme le 9 avril 2012 à Bilbo (1), avec les violents coups de matraques et tirs de balles en gomme le jour de la Grève Générale dans la moitié de l'État espagnol.
Le SRI est nécessaire parce que les Libertés politiques et culturelles sont réprimées et parce que les nations qui forment l'actuel État espagnol n'ont pas le Droit de décider leur Autodétermination (au Pays Basque cela entraîne l'existence de 650 prisonnier(ère)s politiques). Il est nécessaire parce que la Répression et la Criminalisation s'établissent en tant que Norme de l'État espagnol. Comment dénoncer tout cela !
- Jesús : Les activités qui se réalisent sont basées sur et pour le maintien du pécule des prisonnier(ère)s politiques, pour diffuser leur situation, coordonner les visites aux prisons, leur remettre du matériel, étendre la correspondance et une montagne de petites activités de diffusion et de Solidarité. C'est éditer les différents blogs, nous coordonner avec d'autres collectifs et associations populaires, tenter d'être chaque jour un peu plus dans la Lutte pour l'Amnistie Totale des prisonnier(ère)s politiques et le reste des revendications des Comités pour un SRI (Secours Rouge International).
2. L'État espagnol ne reconnaît pas "officiellement" l'existence de prisonnier(ère)s politiques dans ses prisons. Face à ce positionnement partagé par les différents Gouvernement qui se sont succédés : le PP (Parti Populaire, fasciste d'Extrême-Droite) et le PSOE (Parti "Socialiste Ouvrier" d'Espagne : fasciste dit de "Gauche" et l'un des acteurs de la Guerre Sale ou Terreur d'État), que tient à dire le SRI ?
Stand des AFAPP (Association des Familles et Ami(e)s des Prisonnier(ère)s Politiques)
- Fernando : Ce que dit la Mémoire Historique elle-même. Y avait-il des prisonnier(ère)s politiques durant la Dictature Fasciste ? Oui, c'est indiscutable. Y a-t-il eu l'épuration et le changement des Juges, des Politiques Fascistes et des moyens de Contrôle de l'Information après la mort officielle du Franquisme ? Non. Le même jour, le TOP (Tribunal de l'Ordre Public : un véritable Tribunal d'Exception Politique) a changé de nom, il est devenu l'AN (Audience Nationale), la BPS social (Brigade Politico-Social) a elle aussi pris un autre nom. Le Service d'Intelligence et des espions Fascistes du CESID (Centre Supérieur de l'Information et de la Défense) puis le CNI (Centre National d'Intelligence) et les tortionnaires ont été promu(e)s, les assassins du GAL (Groupe Antiterroriste de Libération, l'un des outils du Programme de Terreur d'État) ont passé seulement quelques mois en prison! ... Et les 1.000 prisonnier(ère)s politiques sont qualifié(e)s de «terroristes» ?! Nous vivons dans un État dans lequel il a été démontré que la démocratie bourgeoise n'existe pas mais qu'il s'agit d'un Fascisme qui porte le nom de démocratie, un Franquisme-Fasciste amnistié pour être placé le lendemain dans les "nouveaux" organigrammes de l'État espagnol. Tandis que la Fausse Amnistie générale a gracié tout(e)s les Fascistes, celle-ci a laissé en prison 14 militant(e)s Antifascistes des GRAPO (Groupes de Résistance Antifascistes Premier Octobre 1975) et plusieurs anarchistes. Ne pas reconnaître l'existence des prisonnier(ère)s politiques les ramène à la plus pure essence Fasciste.
- Jésus : Les États européens et dans le monde ne reconnaissent pas non plus l'existence des prisonnier(ère)s politiques mais il y en a dans toute l'Europe et c'est pourquoi il existe aussi le SRI (Secours Rouge International) dans de nombreux pays. Ils nient aussi que les 8.500 prisonnier(ère)s politiques en Colombie le soient et aucune personne qui a un jugement sain ne peut partager cette négation.
3. Quelles sont les conditions des prisonnier(ère)s politiques Antifascistes et Communistes qui se trouvent en ce moment dans les prisons de l'État espagnol ? De quels moyens juridiques et légaux dispose le SRI?
- Fernando : Pour les 35 prisonnier(ère)s politiques regroupés dans le Collectif au cours de ce mois d'avril 2012, les conditions générales sont très mauvaises et dans de nombreux cas, elles sont inhumaines. 7 prisonnier(ère)s sont très malades et il(elle)s devraient être dans la rue mais il(elle)s sont les otages parfaits. Beaucoup sont isolé(e)s, tou(te)s sont catalogué(e)s en 1er degré du Régime de Sécurité Maximale (FIES : prisonnier(ère)s fiché(e)s spécialement surveillé(e)s) avec son application : contrôle total du courrier, du téléphone et des visites. C'est cela : nier leur condition de politiques mais leur appliquer des règles d'Exception ! La Doctrine PAROT (prison à vie) : c'est 40 ans en prison ! Les Prisonnier(ère)s politiques du PCE(r) (Parti Communiste d'Espagne, reconstitué le 8 Juin 1975) sont condamné(e)s à 80 ans de prison alors qu'il(elle)s n'ont pas pratiqué la Lutte armée : Négligence médicale générale, Absurdité des bulletins de santé, Froid, Dispersion par rapport à leur lieu d'origine, Criminalisation continuelle de leurs idées, Humilliation de leurs proches...
- Jésus : On ne tient pas compte du fait que le SRI est criminalisé par la Loi des Partis avec la Formule : «Tout est GRAPO». Quels moyens légaux nous protègent ? Sans compter avec la Répression contre les avocat(e)s, les Antifascistes... En 1979, ils posaient des bombes contre eux/elles et en 2008, ils les incarcèrent... Le Tribunal de l'Audiencia Nacional (d'Exception politique) condamne les Antifascistes, elle ne les protège pas..
4. Pourquoi le SRI croit-il que cette situation carcérale est mise sous silence dans l'État espagnol par la majeure partie de la Gauche Alternative (Izquierda Alternativa) ? Pourquoi cette même Gauche Alternative associe-t-elle le SRI au GRAPO (Groupes de Résistance Antifasciste Premier Octobre) et ceux-ci comme étant des groupes terroristes d'idéologie diffuse ou de Gauche en errance ?
- Jésus : Eux/elles doivent le savoir ! Ce couplet sur la non-existence des prisonnier(ère)s politiques vient de 1975 et il arrive jusqu'ici aujourd'hui. Le mensonge de l'indulgence de 1977, les centaines de prisonnier(ère)s politiques très varié(e)s d'aujourd'hui : basques, communistes, antifascistes, galicien(en)es, anarchistes, ouvrier(ère)s, écologistes, etc... et cette Gauche à laquelle vous vous référez -comme s'il en pleuvait !- alors que ceux/celles qui s'en réclament sont très solidaires avec les Zapatistes prisonnier(ère)s ou avec la Répression du Communisme dans l'Est de l'Europe, qui sont des choses très justes, où en sont-il(elle)s avec les prisonnier(ère)s politiques en Espagne ?...
- Fernando : Cette question a un fond intéressant. Elle nous ramène à la fin des années 70 : lorsque les prisonnier(ère)s appartenant à ce monde-là de la "Gauche" sortent en Liberté au moyen des Fausses Amnisties pour s'accommoder parfaitement avec la dite «Transition Démocratique» laquelle réalise le pas du Franquisme au Fascisme Couronné.
Leurs successeur(e)s ont alors cessé de voir des prisonnier(ère)s politiques dans l'État espagnol... les leurs ! Il(elle)s ont aussi nié le fait le plus important : les prisons n'ont pas cessé un seul jour d'avoir des prisonnier(ère)s politiques durant ces 35 années de "démocratie" dans l'État espagnol.
Que nous soyons d'accord avec leur idéologie ou non, leur excuse est la suivante : «Une fois assise la démocratie, bien-sûr avec beaucoup d'erreurs, il n'existe déjà plus de prisonnier(ère)s politiques. Ce sont des Terroristes». De là vient le fait de nous accuser, les solidaires avec les prisonnier(ère)s politiques, de maintenir des relations avec des Organisations armées. Dans le cas des GRAPO (Groupes de Résistance Antifasciste Premier Octobre), la Formule a déjà été inventée par un Président GALeux (des GAL) de la Presse aux fonds financiers de reptiles : cette Gauche l'a malheureusement immédiatement copié et après la condamnation de GARZON et la Loi Fasciste des Partis : les excuses se répètent malheureusement de nouveau. La Police et la Magistrature le savent très bien, malgré leur intérêt de viser le «Tout est GRAPO» : les Comités pour un SRI (Secours Rouge International) sont formés de personnes Communistes, Antifascistes, Anarchistes, Indépendantistes, Démocrates avec des majuscules, de proches des prisonnier(ère)s politiques... Là, il y a comme dans tout organisme populaire et solidaire, une diversité d'opinions. Qu'avons-nous en commun ? Les points fondamentaux du Programme que nous proposons (sur internet, vous les avez définis dans la rubrique "¿Quién somos?" : qui sommes-nous?).
5. Comment supportent les familles des détenu(e)s la longue absence de ceux/celles-ci, leur Dispersion, l'incompréhension et le silence médiatique. Perçoivent-il(elle)s une sorte d'aide ?
- Jésus : Comme on peut le comprendre, les familles le supportent mal car la mesure répressive de la Dispersion en 1987 leur est appliqué en n'accomplissant pas la Loi Pénitentiaire et au lieu d'avoir leurs prisonnier(ère)s dans des prisons à 50 kilomètres ou regroupées, ceux/celles-ci sont maintenues à 2000 km aller et retour et c'est ainsi que sont mort(e)s 18 proches de ces prisonnier(ère)s politiques sur les routes de la Dispersion.
- Mar : Certain(e)s de nos proches ont été et sont prisonnier(ère)s depuis 30, 28 et 27 ans pour des actes -que cela vous plaise ou non- qui sont de nature politique quand cela n'est déjà pas pleinement idéologique comme avec la vingtaine de prisonnier(ère)s Communistes, les Solidaires dont ceux/celles qui sont gravement malades...
Les dépenses en voyages pour surmonter la Dispersion ont saigné beaucoup d'économies familiales en plus de leurs accidents, de la violence et arrogance des fonctionnaires, des fouilles infamantes, des 10 minutes de visite au travers de vitres avec y compris le refus d'entrée pour la visite accompagné du mensonge des bureaucrates en cas de transfert, par exemple, de Galice à Cadiz...
Et que je sache, nous les proches nous sommes condamné(e)s sans aucune faute ou délit, excepté d'être de la famille ou des ami(e)s d'un(e) prisonnier(ère) politique. Les aides aux prisonnier(ère)s viennent des familles elles-mêmes, des solidaires et des apports des Comités pour les voyages ou les dépenses supplémentaires. Ensuite, pour les nombreux/euses prisonnier(ère)s politiques sans soutien familial, les Comités pour un SRI (Secours Rouge International) leur donnent un petit pécule. La grande majorité des prisonnier(ère)s politiques Communistes et Antifascistes sont d'origine et d'entourage modeste, prolétaire.
6. En ce moment, quelles sont les sources de financement du SRI ? Existent-ils des formes de coopération pour ceux/celles qui peuvent être intéressé(e)s ?
- Jésus : Les apports en faveur des prisonnier(ère)s politiques sont toujours parvenus des mêmes lieux : collectes solidaires dans les locaux et bars populaires, actes festifs ou concerts, Campagnes aux portes des usines, édition de matériel et vente des travaux réalisés en prison (véritables joyaux artisanaux), des stands, d'apports d'ouvrier(ère)s, d'étudiant(e)s et de collectifs solidaires et un peu plus de la situation économique de chacun(e).
Les gens qui veulent contribuer au financement, qu'il(elle)s le fassent passer aux compagn(e)ons des Comités pour un SRI (Secours Rouge International). Parfois, cela couvre seulement les timbres et les enveloppes pour les prisons mais chaque apport est un grain de Solidarité.
7. Existent-ils des relations de coopération avec les prisonnier(ère)s politiques basques ? Comment les définireriez-vous ?
- Fernando : Oui. Les prisonnier(ère)s du Collectif Antifasciste maintiennent des relations très cordiales depuis que la Dispersion les a mis ensemble dans des dizaines de prisons de tout l'État espagnol, en plus de celles de Madrid. Il existe des coopérations dans de nombreuses prisons, en réalisant des luttes ensemble : Grèves de la Faim ou des communications (téléphone, courrier, visites...), écrits collectifs adressés à la Direction Pénitentiaire. Dans de nombreux cas, de véritables amitié humaines se sont forgées. Au dehors, la relation entre Senideak , Gestoras Pro-Amnistia... avec les Comités pour un SRI est cordiale et solidaire.
8.- Que pouvons-nous faire pour vous aider à étendre l'idée et la nécessité de collaboration avec un Comité pour un SRI ?
- Mar : ah! ah!, je pense que ce sont avec des choses comme celle-ci ! Diffuser les dénonciations, extraire les biographies, les lettres... Il faut que les gens connaissent l'autre visage derrière les mensonges de tellement de "démocrates" qui vivent de l'État espagnol, ceux/celles-là oui, à coups de “restrictions et punitions" qu'il(elle)s infligent.
9. Avez-vous connaissance aux Canaries de cas qui corespondent avec ce que défend le SRI ?
- Fernando : Nous connaissons peu la Répression et la Criminalisation aux Canaries. Pardon pour cette méconnaissance. Mais le plus douloureux pour nous tou(te)s, d'un point de vue humain, c'est celui du militant Antifasciste canarien : Juan Manuel Pérez Hernández dont les séquelles de la Grève de la Faim collective réalisée de 1989 à 1991, après beaucoup d'années de prisons, lui ont provoqué une atroce maladie appelée : Syndrome Wernike-Korsakoff, et après une immense Campagne de Solidarité, l'article de Loi relatif aux maladies incurables lui a été appliqué seulement en 1995 ainsi qu'au Camarade Iñaki Kuadra Etxeandia.
Iñaki est mort à l'âge de 49 ans, il y a 2 ans... Juan Manuel Pérez Hernández reste en situation de maladie mentale et de comportement neurologique terrible, ici aux Canaries sur votre terre et là, il n'y a pas pas de Comité pour un SRI ni de solidaires que nous connaissions. Nous savons donc peu de choses sur sa situation.
Personne ne sait mieux que vous analyser la nature de la Répression et de la Criminalisation dont vous pouvez souffrir aux Canaries.
10. Quelles lignes de travail les Comités pour un SRI ont-ils tracés pour ce semestre en tenant compte de la présence d'un Gouvernement aux racines profondément Franquistes ?
- Jésus : Et bien, celle maintenue jusqu'à présent. Tenter de prendre soin des prisonnier(ère)s politiques de la meilleur façon possible, continuer de coordonner les visites et de continuer à dénoncer la Répression, la Criminalisation et le manque de Liberté d'expression, d'organisation et de diffusion : une chose qui a coûté tellement de vie pour le réussir là où il y a la présence de solidaires disposé(e)s à le faire.
Enfin, et ce n'est pas une question. Vous souhaitez réaliser un message ou un appel à l'implication des Communistes dans la Lutte pour la création de Comités pour un SRI (Secours Rouge International).
- Mar : Et bien, que votre organisation communiste dise à vos lecteur(trice)s qu'il existe beaucoup de prisonnier(ère)s communistes et que cette idée d'émancipation sociale n'oublie pas les réprimé(e)s ! Et bonne chance avec vos projets. Merci de nous avoir donné la parole.
NOTES.
(1) Le 9 Avril 2012 à Bilbo : assassinat par l'Ertzaintza (Police basque) de Iñigo CABACAS, un jeune supporter de football. Plus d'infos (cliquer)
(3 MARS 2012, PRISON DE BRIEVA. ÉTAT ESPAGNOL)
LETTRE D'ISABEL APARICIO,
PRISONNIÈRE POLITIQUE DU PCE(r)
SUR LE 3 MARS 1976 À GASTEIZ-VITORIA (1)
"Mes cher(ère)s ami(e)s ! (…) Aujourd'hui, 3 Mars 2012, vous êtes sorti(e)s dans la rue pour rappeler aux Patron(ne)s de ce pays et à ceux/celles qui gouvernent en leur nom que nous, les Parias de ces terres, nous n'oubliont pas non plus nos frères qui sont tombés à Gasteiz-Vitoria, assassinés du fait de Défendre les Droits de notre Classe. Avec cette chanson qui a surgit avec netteté dans ma Mémoire après tant d'années, je vous dis au revoir. Je vous embrasse. (...) Je ne pourrais pas dire qui a écrit la chanson ni non plus qui l'a chanté pour la 1ère fois mais ce n'est pas grave. Cette chanson a été chantée par des milliers de voix à poitrine découverte ou en clandestinité. Après tellement d'années, c'est ainsi que ce souvenir s'impose jusqu'ici."
(1) 3 Mars 1976 à Gasteiz-Vitoria : meurtre de 5 ouvriers et nombreux/euses blessé(e)s par la Guardia Civil espagnole, au cours d'une Grève Générale au Pays Basque.
CHANSON DU 3 MARS 1976
Sous la furieuse palpitation de nos jours avec l'espérance ancrée jusqu'aux os,
le Sang des Ouvrier(ère)s
a appellé nos vies.
Le Sang des Ouvrier(ère)s !
Parmi les vieux/vieilles traîtres
de l'Histoire,
il(elle)s parlent de Paix
avec les éternels assassins...
La Voix courageuse du Peuple se lève
à Gasteiz-Vitoria.
Et chaque fois l'Espérance
se fait plus certaine.
Si avec les paroles
les fusils ne meurent pas,
il y aura d'autres fusils
qui forgeront la vengeance
à Gasteiz-Vitoria, Gasteiz-Vitoria !
Que votre Voix
lutte et vive aujourd'hui
avec plus de force.
Notre sang brise les barreaux pour qu'un jour
les drapeaux flottent dans une Espagne libre
et à Gasteiz-Vitoria.
Et chaque fois, l'Espérance se fait plus certaine...
(MARS 2012. PRISON DE Morón de la Frontera-Sevilla)
LETTRE DE MARCOS MARTÍN PONCE,
PRISONNIER POLITIQUE DES GRAPO
"Ma situation concrète est celle d'une accumulation d'attaques contre mon intégrité physique et psychologique; une situation que connaissent bien les Camarades qui sont en Isolement...
On m'a éloigné de ma famille et je ne peux pas les voir; on m'a interrompu la correspondance inter-carcérale pour que je ne puisse pas échanger avec mes Camarades et mes ami(e)s. Cela fait depuis plus de 10 ans qu'ils font tout leur possible pour que moi et ma compagne (et aussi