(18 JUILLET 2011) RETOUR AUX ORIGINES:
BUNKERISATION DU FASCISME
partie 3/3
18-(LUTTE DE CLASSE-INTERNATIONALISME) L'expérience Historique du Socialisme (13.12.2009. Juan Manuel Olarieta Alberdi, avocat, écrivain, ex-prisonnier politique du SRI en liberté conditionnelle)
"Depuis 20 ans, la chute du mur de Berlin est utilisée par la bourgeoisie et les médias à son service pour donner l'impression que le Socialisme a existé mais que désormais il n'existe plus qu'il ne reviendra jamais plus à l'existence. Ainsi, le Socialisme serait une expérience passée du 20ème siècle et non pas de futur, du siècle présent parce qu'en plus il aurait été une expérience négative bien qu'il ne disent pas pour qui elle a été négative.
Et bien, il s'agit de donner pour achevée une partie de l'Histoire ou, autrement dit, de la présenter ainsi: comme une expérimentation. Ils/elles ont tenté, essayé mais échoué. De cette manière, le Socialisme est relié aux pays socialistes; la chute des pays socialistes serait la chute elle-même du Socialisme.
Le point final de cette manipulation c'est d'éliminer le Socialisme de l'Histoire comme s'il n'avait jamais existé, de l'effacer de la Mémoire collective du prolétariat. Naturellement, comme cela n'est pas possible, quand il ne reste plus d'autre remède que d'en parler, il faut le présenter d'une autre façon: comme une expérience négative, un échec social ou peut-être pire, une forme de barbarie.
Ici, la bourgeoisie est aidé par une Légion de collaborationnistes des plus divers pelages: Capitalisme bureaucratique, goulag, culte à la personnalité, etc. La consigne de ces collaborationnistes est celle-ci: nous aussi, nous sommes socialistes et nous voulons une société sans Classes mais nous ne "confondons" pas le Socialisme avec l'URSS. Ils/elles reviennent au socialisme impossible, irreconnaissable, une abstraction vide de toute signification historique qui ne prend pas en compte les conquêtes du prolétariat, en commençant par la Commune de Paris. En effet, le Socialisme est quelque chose de bien concret: il a existé, dedans et au dehors des pays qui l'ont construit. Les nombreux succès du Socialisme sont historiques, autrement dit, ils ont conditionné le devenir de l'Humanité d'une façon telle que les Capitalistes ne peuvent pas ni ne pourront jamais en finir avec eux même en s'employant de toute leur force à faire marche arrière. Il est certain que la bourgeoisie a liquidé de nombreuses conquêtes sociales: la stabilité du travail, etc., en profitant de la chute du Socialisme et de la confusion qu'elle a semée au sein du Mouvement Ouvrier International.
Mais elle ne les a pas toutes liquidées, loin de là. C'est pourquoi je dis que le Socialisme a été, il est et il sera un phénomène à l'impact historique lequel s'identifie d'une part avec les pays qui l'ont construit et d'autre part, il traverse et atteint l'Histoire d'une manière définitive. Ce fait est un reflet du poids historique acquis par la Classe ouvrière dans le monde entier. La Paix entre les nations, le Droit à l'Autodétermination sont des exemples de cela; l'éducation universelle, les soins sanitaires en sont d'autres.
L'impact historique du Socialisme est d'une telle ampleur que le futur calendrier commencera à compter à partir du 7 novembre 1917 et non pas depuis la naissance de Jésus-Christ. La Révolution Française l'a déjà tenté, sans le réussir. La Révolution d'Octobre a inauguré une nouvelle époque pour toute l'Humanité. Et je le dis bien: non pas pour les Communistes, ni même pour les travailleur-euse-s mais sinon pour toute l'Humanité parce que le Futur de l'Humanité est dans la Classe ouvrière.
La question-clé c'est: qu'est-ce-que le Socialisme? Qu'appelons-nous Socialisme? Et plus concrètement, je demanderais: avec quoi identifions-nous le Socialisme? Le Socialisme est-il un rêve? Mieux dit: le Socialisme continue-t-il à être un rêve? Une utopie, autrement-dit quelque chose d'inatteignable? Pour ma part, personnellement, je n'aime pas les choses inatteignables, je ne perds pas mon temps à penser à quelque chose qui n'a jamais existé et qui ne peut pas exister. Non seulement, le Socialisme n'est pas un rêve, sinon qu'il s'est construit dans plusieurs pays. Par conséquent, il est quelque chose d'atteignable et nous savons -depuis déjà pas mal de temps- que les voies qui conduisent jusque-là –les processus, les parcours et les étapes sont chacune des faits comme cela a été démontré. C'est cela le problème de la bourgeoisie: depuis 1917, le Socialisme a cessé d'être une utopie pour devenir une réalité. Dès lors, ils/elles doivent manipuler cette expérience, cette Mémoire Historique pour la défigurer.
Que nous ont montré les pays qui ont construit le Socialisme? Qu'a été le Socialisme dans le passé et que sera-t-il dans le futur?
C'est un point sur lequel certain-e-s Marxistes deviennent solennel-le-s et ils/elles commencent à balancer une série de concepts embrouillés qui ne sont pas faciles à comprendre: nationalisation des moyens de production, planification, etc. D'autres offrent des graphiques du succès du Socialisme, les impressionnants rythmes de croissance économiques, etc.
Tout cela est très bien mais j'ai une autre opinion: les ouvrier-ère-s ne sacrifient pas leurs vies dans une Révolution pour planifier l'économie ni pour atteindre des succès spectaculaires dans les indices de production industrielle. Oui, je pense que cela c'est le Socialisme mais ce n'est pas tout le Socialisme et je pense même que cela n'est pas le plus important du Socialisme. Je pense que nous confondons les objectifs avec les moyens. Allons plus loin, si l'on me demande -et je crois pour quiconque- de réaliser un effort aussi terrible que l'est une Révolution Socialiste pour réussir ces choses-là, je resterais chez moi.
Là, il y a plus qu'une gigantesque erreur de la part de ces Marxistes: il y a une grande contradiction. Elle consiste en la chose suivante: les Marxistes se remplissent la bouche avec les mot "mobilisation", "mobiliser" et "mouvement". Ces mots viennent du latin "motu" mais de celui-ci dérivent d'autres mots comme "motivation", "émotion" ou "commotion". C'est la motivation qui mobilise. Cependant, beaucoup de Marxistes ont cru qu'ils/elles pouvaient mobiliser en faisant appel aux indices de production industrielle ou d'autres argumentations abstraites.
Ils/elles se trompent beaucoup. Mais vraiment beaucoup...
Les êtres humains, tout les êtres humains, nous luttons pour quelque chose que le Capitalisme ne nous a pas donné et ne nous donnera jamais: le bonheur. C'est cela qui nous motive, c'est cela qui nous plaît et, par conséquent c'est ce qui nous meut et nous émeut.
Non seulement nous voulons être heureux/ses mais aussi nous assumons que le bonheur est indivisible, autrement dit, qu'il est difficile que quelqu'un/e soit heureux/se si ceux/celles qui l'entourent ne le sont pas: le bonheur est indivisible et la l'infélicité est contagieuse.
Il suffit de lire les informations pour savoir que l'infélicité s'accélère dans les actuelles sociétés capitalistes. N'importe quel indice sociologique suffirait pour le prouver. Par exemple, les suicides sont en augmentation surtout dans les sociétés les plus développées; autrement dit, à mesure qu'avance le Capitalisme: l'infélicité s'accroît. Quand le Capitalisme veut apporter le développement aux pays les plus reculés, il apporte aussi l'infélicité et les indices de suicide explosent. C'est ce qui arrive actuellement en Inde avec les paysan-ne-s, on pourrait donner une montagne d'exemple comme ceux-ci.
Par conséquent, le Socialisme est la seule chose qui permet aux être humains d'être heureux/ses. La Révolution n'est pas autre chose que le fait de comprendre que pour être heureux/ses, il faut édifier une société socialiste. Donc la félicité n'est pas une utopie parce que le Socialisme ne l'est pas et il est démontré que dans chacune des étapes nécessaires pour être heureux/ses, ils sont accessibles.
Il suffit de demander à quiconque dans une station d'autobus pour savoir que nous ne sommes pas heureux/se parce qu'une série de conditionnements nous en empêche aujourd'hui tout comme en étaient empêchés les russes en 1917 ou les chinois-e-s en 1949 ou les cubain-e-s en 1959. Quels sont ces conditionnements? Les plus basiques, les plus élémentaires, ceux qui s'oublient avec tellement de facilité.
Ici, nous avons le premier pilier du Socialisme: le Socialisme consiste à demander aux ouvrier-ère-s, à ceux/celles qui sont les plus exploité-e-s, aux plus humbles et aux plus pauvres: de quoi as-tu besoin? Je ne parle même pas en terme de Classe sinon que je demande un-e à un-e, dans les usines, dans les files d'attente du bureau pour l'emploi, dans les quartiers détériorés et marginaux, aux entrées des blocs d'habitations: de quoi as-tu besoin? Qu'est-ce que je peux faire pour toi?
C'est compréhensible cela? Car si c'est compréhensible -et cela semble facile à comprendre- nous avons là le Socialisme en action, de telle sorte que si cela n'existe pas, si l'on ne demande pas aux travailleur-euse-s ce dont ils/elles ont besoin, nous ne verrons le Socialisme nulle part parce que le Socialisme satisfait leurs nécessités de types très divers et qui sont très variées: pain, paix, travail, terre...
Satisfaire ces nécessités ne sont pas un rêve ni une utopie: c'est faisable. Si la nécessité c'est de manger, il y en a pour tous-tes, pour tout le monde; si la nécessité c'est de se vêtir, il y en a pour tous-tes; si c'est le logement, il y en a pour tous-tes; si c'est l'éducation, il y en a pour tous-tes; si c'est du travail, il y en a pour tous-tes, si c'est la santé, il y en a pour tous-tes... Dans le monde, il y en a pour tous-tes et en surplus. Ainsi commence le Socialisme: là où s'achève le Capitalisme lequel n'a pas été capable de satisfaire aucune des nécessités tout au long de son Histoire; et dans le futur, il n'en sera pas capable non plus.
Mais cela ne suffit pas, d'autant moins par un détail important: parce que nous avons dit que la félicité est collective ou bien elle n'est rien; parce que nous disons qu'il y a de tout et pour tous-tes et cela aussi est collectif. C'est le second pilier du Socialisme: il ne s'agit pas de donner à quiconque ce dont il/elle manque sinon qu'il/elle s'organise pour l'obtenir, autrement dit, pour que tous-tes réussissent à satisfaire leurs nécessités par eux/elles-mêmes.
Ce qui est collectif n'exige pas seulement de l'organisation sinon de l'auto-organisation comme le disait le thème de la 1ère Internationale où est aussi l'autre des grandes clés: la Libération de la Classe ouvrière sera la tâche de la propre Classe ouvrière, collectivement, j'ajouterais moi: organisée en tant que Classe.
C'est une autre chose qui semble claire mais parfois j'ai l'impression que cela ne l'est pas autant parce que l'auto-organisation du prolétariat en tant que Classe signifie 2 choses: premièrement, la Liberté; l'auto-organisation c'est la Liberté en action, en mouvement; deuxièmement: la formation, la conscience, l'éducation ou comme on voudra l'appeler. MARX le disait d'une façon plus recherchée: il parlait de Classe "en soi" et de Classe "pour soi".
Il n'y a pas de Liberté sans Conscience, ni de Conscience sans Liberté. C'est pourquoi il est logique que la bourgeoisie ne comprenne pas -ou ne veuille pas comprendre- rien de tout cela malgré le fait que cela soit déjà incorporé dans notre langage habituel. Quand nous disons d'une personne qu'elle est une personne consciente à quoi nous référons-nous? À ce qu'elle fasse ce qui lui donne envie? Non. C'est ainsi que l'entend la bourgeoisie. La véritable Liberté c'est tout le contraire. Quand quelqu'un-e fait ce qui lui donne envie, ce qu'elle aime à chaque moment, il ne s'agit pas d'une personne consciente; au contraire, c'est une personne inconsciente; mais une personne inconsciente n'est pas -ni ne peut être- jamais une personne libre: elle croit seulement qu'elle est libre, elle a une liberté illusoire. La personne véritablement libre est celle qui fait à chaque moment ce qu'elle doit faire, ce qu'elle est obligée de faire parce que sa conscience le lui dicte.
Ce peut sembler être une contradiction mais existe-t-il quelque chose dans la vie qui donne plus de satisfaction que ce que nous appelons "le devoir accomplit"? Quand nous avons accompli avec notre obligation, nous sommes libre de toute responsabilité; c'est alors que nous sommes réellement libres; personne ne peut nous demander autre chose de plus que celle-là.
Naturellement, je dois insister sur un aspect de ce que j'ai dit: personne ne nous impose le devoir sinon nous-mêmes, non pas le devoir qui nous est étranger parce que quand nous croyons que la conscience étrangère -celle que d'autres nous inculquent- autrement dit que l'idéologie bourgeoisie est la nôtre alors nous ne sommes pas conscient-e-s: comme le disait MARX, nous sommes aliéné-e-s. C'est cela en quoi consiste le fait d'être une Classe "en soi" même et "pour soi" même. L'unique conscience réellement libre est la conscience de Classe.
Je répète la question: existe-t-il quelque chose dans cette vie qui donne plus de satisfaction que cela que nous appelons le "devoir accompli"? La réponse a été donnée par le grand poète russe MAIAKOVSKI: «La Révolution a été une explosion de joie. Autant celle de 1917 que celle du 14 avril 1931. Les révolutions ont apporté le sourire aux humbles, aux exploité-e-s et aux opprimé-e-s. Les ouvrier-ère-s étaient contant-e-s parce qu'ils/elles avaient accompli avec leur devoir de Classe. Tout le reste est la conséquence de cela. Si les indices de production industrielle ont augmenté cela a été par l'enthousiasme des ouvrier-ère-s; si les Nazi-e-s ont mis-e-s en déroute cela a été par l'enthousiasme des soldat-e-s soviétiques».
Au 20ème siècle, les pays socialistes ont été les pays de la Liberté, ceux dans lesquels la Liberté a fleurie, elle s'est développée dans toutes ses dimensions possibles: liberté de réunion, d'expression, d'association, de manifestation... Il n'y a pas de Liberté hors de la Révolution. Les Contrerévolutions se déchaînent pour en finir avec la Liberté et l'enthousiasme des masses opprimées. Par exemple, le Fascisme en Espagne a été et il est, selon les paroles du poète galicien Celso EMILIO FERREIRO, une «longa noite de pedra», un cauchemar obscur.
Si le Socialisme a été aussi aussi excellent et s'il s'identifie avec les pays socialistes, la question est inévitable: pourquoi les pays socialistes sont-ils tombés? Il n'est pas facile de répondre à cette question, ni non plus à d'autres: quand les pays socialistes sont-ils tombés? En 1956? En 1990? Avec le mur de Berlin? Il n'est pas possible que cela ait été un phénomène instantané. Les phénomènes historiques sont des processus, normalement, très dilatés dans le temps.
Pour des raisons de temps, je vais simplement noter quelque raisons que nous pourrons reprendre lors d'un débat ultérieur:
1. La corrélation des forces avec l'Impérialisme a toujours été très défavorable pour les pays socialistes, malgré la victoire de la 2ème Guerre Mondiale. Dans le monde entier, la Classe ouvrière était quantitativement très peu importante, très récente dans certains des pays et elle manquait de la longue expérience qu'elle possède aujourd'hui.
2. L'échec du Socialisme n'a pas un succès militaire. L'Impérialisme a plus réussi avec la paix (coexistence pacifique) qu'avec la Guerre. Le Socialisme n'a pas été vaincu de l'extérieur sinon de l'intérieur dans ses propres files par ceux/celles qui se sont fait passer pour ses authentiques défenseur-e-s: les révisionnistes. Dès lors, le processus de décomposition du Socialisme a commencé en 1956 durant le 20ème Congrès du PCUS [Parti Communiste de l'Union Soviétique].
3. L'ascension des révisionnistes en en 1956 exprimait, d'une part, les doutes, les vacillations et le dégoût souffert par l'URSS durant le long cercle impérialiste et la Guerre et, d'autre part, la puissante influence que l'idéologie bourgeoise maintient encore sur le prolétariat.
4. Sous le Socialisme, la Lutte de Classes continue à exister et cette lutte adopte la forme d'une lutte interne à la Classe ouvrière elle-même et au Parti Communiste lui-même. Par conséquent, les contradictions externes se transforment en internes et la lutte militaire en controverses politiques et idéologiques.
Ce que démontre la chute des pays socialistes c'est que nous nous ne sommes pas à la fin sinon au début d'un processus. Cela n'a fait que commencer. Il est nécessaire de faire attention à cela parce que c'est justement ce qui explique la chute du Socialisme dans toute une série de pays: parce que la Classe ouvrière était au début d'un processus qui a commencé en 1917, autrement dit, parce qu'elle était une Classe très faible en comparaison avec la bourgeoisie, inexperte, qui a seulement réussit à vaincre dans un groupe réduit de pays lesquels étaient en plus eux-mêmes des pays faibles et arriérés sous de nombreux aspects.
C'est ma conclusion: la chute des pays socialistes n'est pas un final sinon le début du Socialisme. Aujourd'hui, c'est le moment où nous sommes en conditions de développer le Socialisme dans le monde entier. Désormais, c'est le moment où nous avons un cumul d'expériences que nous n'avions pas auparavant. Aujourd'hui, c'est le moment où nous devons nous mettre en marche."
19-(CAPITALISME) Quelques repères dans la Démocratie Bourgeoise...
19a-(ÉTAT ESPAGNOL) Bénéfices des politiques et des entreprises (31.12.2010. Article d'Ignacio ESCOLAR paru dans le quotidien espagnol "PÚBLICO")
Mesdames et Messieurs: avec vous tous-tes, le fabuleux IBEX 35: TELEFÓNICA: 8.835 millions d'euros de bénéfices dans les 3 premiers trimestres de la néfaste année 2010, 65,6% de plus. BANCO SANTANDER: 6.080 millions d'euros de bénéfices, 9,8% de plus. BBVA: 3.668 millions, 12,2% de plus. IBERDROLA: 2.069 millions, 2% de plus. REPSOL: 1.786 millions, 32,5% de plus. INDITEX: 1.179 millions, 42% de plus… Il y a aussi ceux/celles qui gagnent moins mais la balance globale c'est comme trinquer avec du champagne. Il manque encore de comptabiliser le dernier trimestre de 2010 mais jusqu'en septembre, les entreprise du IBEX 35 ont gagné 38.156 millions d'euros, 16,7% de plus. À ce rythme, quand l'année comptable de 2010 se clôturera, les bénéfices s'approcheront des 50.000 millions d'euros.
Et la crise, où est-elle? Bon, certain-e-s l'auront noté, mais non pas parce qu'ils/elles auraient des pertes sinon parce qu'ils/elles ont empoché un peu moins que d'habitude. En 2006, les 35 de l'IBEX ont gagné 41.892 millions d'euros, 27,4% de moins qu'en 2005. En 2007, les bénéfices continueront à monter: 49.246 millions d'euros, 14,88% de plus. En 2008, la première baisse est arrivée après 5 années consécutives de bénéfices record, d'à peine 6%. Et en 2009, oui on a pu noter une chute dans les bénéfices 26%, jusqu'à en rester dans les humbles 42.531 millions d'euros. Les bénéfices des grandes entreprises ont baissé avec la crise mais les salaires des Hautes Directions n'ont pas cessé de croître. En 2009, (le pire de la crise) ceux-ci ont augmenté de plus de 16%. Le salaire moyen de chacun des membres des conseils de l'IBEX a été l'année passé de 699.000 euros annuels; celui des Hauts Exécutifs, de 2,7 millions d'euros.
19b-(EUROPE, ÉTAT ESPAGNOL) Nous devons savoir que... (2010. Comités pour un SRI)
1.- Avec ce que gagne RAJOY en 1 mois, une retraitée avec 4 enfants vit durant 2 ans et demie.
2.- L'absence de contrôle est tel qu'en Espagne il n'y a pas une seule institution qui connaisse autant de politiques qui touchent de l'argent de l'État.
3.- Un-e espagnol-e a une retraite minime de 32.000 euros annuels mais les politiques ont le droit à des pensions viagères très supérieures. 74.000 euros dans le cas des premières épées de La Caste. De plus, ces pensions ne sont pas incompatibles avec d'autres salaires de l'Administration ou avec d'autres activités économiques. Un-e député-e ou un-e sénateur-trice doit seulement être 7 ans en charge pour choisir la retraite maximale tandis qu'un-e travailleur-euse autonome ou à son propre compte nécessite de 35 années de cotisation.
4.- La retenue sur les feuilles de paye de député-e-s et sénateur-trice-s est seulement de 4,5%
5.- Saviez-vous que vous payez de votre poche les amendes que la DGT (Direction Générale du Trafic) impose aux politiques? Et qu'en plus vous les payez avec des charges?
6.- Des voyages inutiles? Une commission du Congrès demande la permission pour que 60 député-e-s voyagent 4 jours aux Canaries pour étudier la culture du platane.
7.-ZAPATERO est l'unique Président de l'Union Européenne qui charge ses dépenses de vacances sur les budgets étatiques. Il voyage avec 100 personnes durant 3 semaines.
8.- José María AZNAR: il est l'unique Président du Gouvernement espagnol qui a sollicité le salaire viager induit par un siège au Conseil d'État: 74.000 euros annuels. Une feuille de paye qu'il prétendait ajouter à celle de l'Exécutif du magnat de la presse Rupert MURDOCH. Cela lui a été refusé mais lui a été profitable. AZNAR y a renoncé pour un salaire de 220.000 euros par an, 3 fois plus que ce qu'il touchait en tant que Conseiller de l'État. (Il est difficile de chiffrer clairement, comme dans le cas des autres ex-Présidents quelle quantité d'argent s'ajoute avec ses activité privées et publiques).
9.-ABSENTÉISME: il n'existe pas de chiffres officiels sur le travail des politiques ou tout au moins il n'ont pas été rendus publics.
10.-AVIONS: les député-e-s peuvent utiliser selon leur caprice, les coffres de l'État pour prendre des avions, trains ou bateaux. Ils/elles disposent de 5.000.000 de euros par an pour les voyages.
11.- José BONO: entre le salaire et les compléments, le Président du Congrès touche 13.856 euros par mois: 3.126 par député, 3.605 comme complément, 3.915 pour des dépenses de représentation et 3.210 en libre disposition. Les deux dernières parties additionnent plus de 6.000 euros mensuels pour des repas, des cadeaux et des actes de protocole. Tout cet argent sans compter les indemnisations prévues par la Loi pour financer des «dépenses qui sont indispensables pour l'exercice de leur fonction».
12.- José BOTELLA: le neveu de José María AZNAR a été placé à Bruxelles dans les bureaux du PP [Parti Populaire: parti politique espagnol d'Extrême-Droite] dans cette capitale. Dans le Tribunal qui l'a examiné en tant que fonctionnaire, était présent un membre déterminant: Gerardo GALEOTE lequel présidait la délégation du PP en Europe. En moins de 2 ans, le frère d'Ana BOTELLA s'est blindé avec un salaire européen à vie.
13.- Jesús CALDERA: l'ex-Ministre du Travail et des Affaires Sociales reçoit 6.319 euros mensuels pour son siège à la chambre basse où il arrondit son salaire en tant que porte-parole de la Députation Permanente et de Président d'une Commission. Quand il était Ministre, le salaire minimal atteignait les 600 euros. 4 ans après, son salaire est 10 fois supérieur à ce chiffre qu'il reçoit simplement pour ne pas ouvrir la bouche. CALDERA n'a pas présenté une seule fois une seule initiative ni il n'est intervenu au Congrès depuis le début de l'actuelle législature. Finalement, il a touché en 2009 plus de 120.000 euros pour les services rendus.
14.-CHARGES: Il y a 8.112 maires, 65.896 conseiller-ère-s, 1.206 parlementaires autonomiques, 1.031 député-e-s provinciaux, 650 député-e-s et sénateur-trice-s, 139 responsables de Cabildos et des Conseiller-ère-s insulaires et 13 conseiller-ère-s du Vall d'Arán.
15.-CHÂTIMENT: aucun-e politique n'a jamais été sanctionné pour n'avoir pas accompli le Code du Bon Gouvernement dont on suppose qu'il contrôle les bonnes pratiques de l'Exécutif.
16.-VOITURES: le luxe de nombreux-euse-s dirigeant-e-s des Communautés Autonomes les conduit à mettre dans les automobiles plus de 100.000 euros. GALLARDÓN, le maire de Madrid se déplace dans une Audi A8 de 591.624 euros. Elle a été louée jusqu'en 2011 et le maire gagne 150.000 euros par an de la poche de ses concitoyen-nes pour se déplacer dans la ville et dans ses environs. 14 sur les 17 Présidents des Communautés Autonomes utilisent une Audi. Le valencien Francisco CAMPS en a plusieurs à sa disposition (cette Communauté dispose de 200 véhicules pour les Hautes Charges, la majorité d'entre eux sont des Volvo S80 de 40.000 euros), la même chose est arrivée CHAVES en Andalousie dont le Gouvernement compte avec 234 voitures officielles.
17.- Manuel CHAVES: il touche par an 81.155 euros du fait d'être Ministre et en plus une indemnisation de 46.000 à l'année pour abandonner la Présidence de l'Andalousie. Autrement dit, 127.155 euros annuels. 2 salaires de l'État compatibles seulement pour les Hautes Charges. Pour les autres espagnol-e-s cela est interdit par la Loi.
18.- GASPILLAGE: le Congrès dépense chaque année 160.000 euros en cadeaux de noël. 11.000 chargé-e-s publiques reçoivent des présents durant ces dates, une dépense qui additionne à l'année 2.200.000 euros.
19.-DETTES: chaque espagnol-e doit aux banques 566 euros pour la dette des municipalités.
20.-ABSENCE DE CONTRÔLE: absolu dans l'administration des fonds publics de l'État.
21.-INDEMNITÉS: les parlementaires qui ne vivent pas à Madrid reçoivent, en plus du salaire, encore 1.823 euros par mois pour leurs supposées dépenses de manutention et logement. Les locaux, 870 euros pour les dépenses, libres d'impôts. La somme de ces simples compléments dépasse le salaire de 12 millions d'habitant-e-s. De plus, ils/elles touchent 150 euros chaque jour s'ils/elles vont à l'étranger et 12o euros s'ils/elles voyagent dans le pays.
22.-PISTONNÉ-E-S: jusqu'à il y a 3 mois, chaque eurodéputé-e disposait de 17.140 euros par mois pour embaucher des membres de la famille. L'ex-Président del PP de Catalogne (Parti Populaire, d'Extrême-Droite) et vice-président de la chambre européenne, Alejo VIDAL-QUADRAS, a nommé comme secrétaire à Bruxelles: Albert FUERTES, le frère de son épouse. Et l'eurodéputé du PP, originaire de Caceres, Felipe CAMISÓN (décédé en mai 2009) a embauché son conjoint comme assistant, comme l'a fait aussi la députée du PP: Cristina GUTIÉRREZ-CORTINES avec sa fille. Et le socialiste Enrique BARÓN a fait la même chose avec la fille d'un militant analogue. (actuellement, les familles directes ont été éliminées des bureaux des député-e-s espagnol-e-s. Cependant, les parents de sang ont été remplacés par un personnel proche du Parti).
23.-FONDATIONS: 52 politiques nationaux occupent des charges dans 74 fondations distinctes: 31 pour le PSOE(Parti "Socialiste Ouvrier" Espagnol), 28 pour le PP (Parti Populaire, d'Extrême-Droite) et 4 pour le reste des groupes. La conservatrice Soledad BECERRIL semble être la plus active: elle est membre du patronat de 6 fondations. Toutes ne sont pas marquées par un caractère politique.
24.- Alfonso GUERRA REINA: fils de l'ex-vice-présidente du Gouvernement, Alfonso GUERRA. Il a été élu à main levé en tant qu'assistant du vice-président du Gouvernement Européen, le socialiste Miguel Ángel MARTÍNEZ. Plus de 140 millions à l'année vont dans les salaires de 1.200 recommandé-e-s. Avec cet argent, les services d'une ville espagnole de 115.000 habitant-e-s pourraient être maintenus durant 1 année.
25.-LOGEMENT: la retenue sur les fiches de paye des député-e-s et sénateur-trice-s est seulement de 4,5%.
26.-HEURES SUPPLÉMENTAIRES: en 2008, Le Gouvernement de La Rioja a payé 200.000 euros en heures supplémentaires à ses conducteurs. Ils ont réalisé 870.182 kilomètres, environ 2.300 par jour, ce qui est suffisant pour traverser 3 fois l'Espagne d'Est en Ouest. Une dépense curieuse car c'est la Communauté Autonome la plus petite du pays et que sa population est inférieure à celle de n'importe quelle ville dortoir de Madrid. L'usage de voitures officielles pour des sujets particuliers est une pratique aussi commune que souterraine.
27.- Juan José IBARRETXE: l'ex-lehendakari (Président) du Gouvernement Basque reçoit environ 45.000 euros à l'année, la moitié de ce qu'il touchait quand il était Président. Et il le touchera à vie, de même que tout-e-s les membres de son exécutif. Ce type de retraite est très au-dessus de la limite légale pour le reste des espagnol-e-s qui ne peuvent pas toucher plus de 32.000 euros annuels quelque soit le nombre d'années cotisées durant toute leur vie.
28.-IMPÔTS: un habitant, par exemple de Madrid, entretien avec ses impôts le salaire de 27 conseiller-ère-s, 120 parlementaires de l'Assemblée madrilène, 264 sénateur-trice-s, 350 député-e-s nationaux et 54 du Parlement Européen. Au total, 815 charges élues avec un salaire de base qui dépasse les 3.000 euros. Et sans compter les postes de confiance arraché par chacun-e d'entre eux/elles.
29.-RETRAITE EN OR: après avoir abandonné le FMI (Fonds Monétaire International), Rodrigo RATO est revenu en Espagne avec une retraite viagère de 80.000 dollars annuels. Ajoutés au salaire de l'ex-Ministre, en 2006, il percevait 37.070 euros mensuels. (Un-e español-e a besoin de cotiser au moins 25 ans, 15 sur la base la plus haute, pour pouvoir toucher la retraite maximale de 32.000 euros par an).
30.-PLATEAUX DE FRUITS DE MER: il n'y a pas de limite légale pour les repas de représentation des politiques espagnol-e-s. Il n'y a pas non plus de fiscalisation prévue au moment d'acheter du jambon, du champagne ou des cigares de grande cave. Un exemple d'absence de contrôle c'est le socialiste valencien Vicent COSTA. Il venait de perdre les élections municipales en faveur du PP (Parti Populaire, d'Extrême-Droite) mais il continuait à être maire en fonction. Et en tant que tel, il dépense presque 500 euros de l'argent publique en gambas, langoustines, couteaux de mer, jambon et caldereta (viande porc et de chèvre). Une bon gaspillage.
31.-MOBILES: les sénateur-trice-s comptent avec 1,7 millions d'euros par an pour des dépenses en téléphone. La municipalité de San Lúcar de Barrameda avait 270 dados de alta. Entre les services qu'elle payait figuraient les téléchargements de jeux, appels à Cuba et plusieurs lignes érotiques.
32.-IMPAYÉS: les membres de La Caste ont investi 66,6 millions d'euros dans la célébration des élections générales de 2008. Sur cet argent, 44 millions ont été prêtés aux banques espagnoles pour financer des campagnes publicitaires mégalomanes. En cette année de crise, les mêmes entités ont saisi les maisons à 60.000 familles pour défaut de liquidité. 180.000 personnes sont restées sans toit. Cependant, les partis de La Casta (vérifier?) doivent aux banques 144,8 millions de euros.
33.-AFFAIRES: seulement 33% des député-e-s du Congrès se consacrent de façon exclusive à leur travail politique. Le reste engraisse ses comptes courants avec la participation d'entreprises privées, de fondations et de collaborations variées. Certain-e-s, comme le député du PP (Parti Populaire, d'Extrême-Droite): Miguel Ángel CORTÉS agglutinent jusqu'à 12 activités extra-parlementaires.
34.- FICHES DE PAYE: les salaires des politiques élu-e-s (80.000 membres de La Casta qui rempliraient quasiment un stade comme celui du Real Madrid) coûtent aux habitant-e-s environ 720 millions d'euros par an, plus que le budget annuel de tout le réseau ferroviaire, 3 fois supérieur à l'argent consacré à la protection du patrimoine national et 60 fois plus que ce que dépense le pays en santé bucco-dentaire pour les jeunes.
35.- Leire PAJÍN: en 2000, elle s'est couronnée comme la députée la plus jeune d'Espagne. 8 ans après, à l'âge de 33 ans, elle a droit à une indemnisation de 85.000 euros annuels de l'État. Elle reçoit 5.500 euros par mois pour son travail au front du PSOE (Parti "Socialiste Ouvrier" Espagnol), elle a droit à 80% de son salaire comme ex-secrétaire de l'État de Coopération, 103.000 euros annuels avec tout les compléments ce à quoi il faut ajouter 3.126 euros en tant que sénatrice.
36.-RETRAITE DE SCANDALE: les ex-Ministres maintiennent durant 2 ans une retraite pour cessation d'activité de 58.000 euros annuels, un chiffre 6 fois supérieur à la retraite moyenne espagnole. Actuellement, 4 ex-Ministres comptabilisent cet argent avec le salaire de député: José Antonio ALONSO, Fernández BERMEJO, María Antonia TRUJILLO et Jesús CALDERA.
37.-PROSTITUÉ-E-S: le conseiller de Palma de Mallorca, Rodrigo DE SANTOS, gagne plus de 50.000 euros en prostitué-e-s et bars d'ambiance. À Estepona, plusieurs membres municipaux font l'objet d'une enquête du fait de toucher 42.000 euros d'un réseau lui-même soumis à une enquête par le Tribunal de l'Audiencia Nacional en vue d'ouvrir un local d'hôtesses de alterne. En 2002, l'ex-maire de Dolores (Alicante) a été condamné à 6 mois de prison pour avoir abonné la facture d'une local de alterne auquel il s'est rendu avec 7 convives. Et il y a des centaines de cas de plus, pour beaucoup d'entre eux avec des convives policiers comme dans le cas du “sheriff de Coslada”.
38.-CADEAUX: il n'existe pas de Loi concrète sur les cadeaux que peuvent accepter ou non les politiques. Aux États-Unis, par exemple, ils passent à l'État. L'année dernière, Condolezza RICE a reçu dans ses voyages officiels des joyaux pour une valeur de 360.000 euros. Ici personne n'a l'obligation de les déclarer. Ils/elles peuvent les garder. Sans plus.
39.- Pedro SOLBES: après avoir laissé la politique en avril 2009, l'ex-Ministre de l'Économie s'est retrouvé avec un retrait d'environ 12.000 euros mensuels (une retraite de 2.725 euros du fait d'être fonctionnaire, sa retraite viagère en tant qu'ex-commissaire européen et d'autres 5.700 euros par mois comme compensation, durant 2 ans, du fait d'être un ex-Ministre). Et bien, une retraite 12 fois supérieure à celle des espagnol-e attendait SOLBES.
40.-SECRETS: l'obscurantisme sur les dépenses atteint l'absurde. Le Parlement Européen compte avec un Bureau de Lutte contre la Fraude (OLAF avec ses sigles en anglais). Cependant, ses informations sont confidentielles et son contenu complet est seulement connu des parlementaires. Les électeur-trice-s peuvent connaître les bonnes actions des politiques mais seule La Casta connaît les chiffres sur la fraude.
41.-SANS LIMITES: chaque Parlement des Communautés Autonomes fixe le salaire des chargé-e-s aux fonctions qui sont élu-e-s sans limite ni aucun barème. José BOLARÍN, le maire d'Ulea (Murcia), avec 900 habitant-e-s, touche environ 4.000 euros. Celui de Ricote, proche de la localité antérieure, emporte 40.000 euros à l'année dans une population qui n'atteint pas 1.300 habitant-e-s. Et la maire de Marbella, Marisol YAGÜE touchera plus que le Président du Gouvernement: 84.462 euros à l'année dans une municipalité qui était en banqueroute.
42.-TAXIS: la commodité de ces seigneuries pour réaliser leur travail est tel que le Congrès offre à ceux/celles qui n'ont pas de voiture une carte personnalisée avec un solde de 250 euros mensuels pour qu'ils/elles voyagent en taxi dans Madrid.
-Salaires et compléments de salaire des politiques espagnol-e-s:
Un-e député-e du Congrès touche 3.126,52 euros par mois en salaire de base, ce à quoi il faut ajouter 1.823,86 euros si le/la parlementaire n'est pas élu-e par Madrid (5.000 € par mois!!!) et 870,56 euros s'il/elle est élu-e par Madrid (4.000 euros par mois!!!).
Autrement dit, un-e député-e de Cuenca au Congrès touche au minimum 4.950 euros, un salaire qui peut augmenter en fonction du travail qu'il exerce dans la Chambre Basse la Cámara Baja (expliquer?).
Ces seigneuries ont le droit à des compléments dans le cas où il/elle appartienne à un groupe de travail lesquels varient aussi en fonction de la charge qu'il/elle y occupe (président-e, vice-président-e, secrétaire, etc). Il y aussi des compléments dans le cas d'être porte-parole d'un groupe (1.978 euros en dépenses de représentation et 1.052 en libre disposition).
Par exemple, le complément d'un-e président-e en tant que membre d'un groupe de travail est de 3.605,38 euros -supérieur au salaire de base- ce à quoi viennent s'ajouter les dépenses de représentation (3.915,16 euros) et en libre disposition (3.210,08 euros).
Au total, le/a président-e d'un groupe –il y en a 38- au Congrès dispose, parmi le salaire de base, les indemnisations et les compléments de 14.727,7 euros par mois (s'il/elle a été élu-e par Madrid) et de 15.681 euros (s'il/elle procède en dehors de Madrid).
*Les compensations financières sont exemptes de la fisc. (et précisément elles ne sont pas basses sinon astronomiques)
*Dans le cas des député-e-s et sénateur-trice-s, on suppose que celles-ci sont entre 21% et 31% de leur rémunération totale.
*49% du salaire des parlementaires ne se déclare pas.
(2009-2010) TOP TEN DES SALAIRES ANNUELS PERSONNALISÉS DE CERTAIN-E-S POLITIQUES
-CES SALAIRES SONT SANS DIETAS (Ils/elles peuvent aussi vivre seulement d'elles comme cela est démontré plus bas)
1. Président de la Generalitat de Catalogne, José MONTILLA 164.043,54 euros
2. Président de la Députation de Barcelona, Celestino CORBACHO 144. 200 euros
3. Maire de Barcelona (Catalogne), Jordi HEREU 117.398 euros
4. Président de la Députation de Lleida (Pays Valencien), Jaume GILABERT 108.220 euros
5. Maire de Madrid, Alberto RUIZ GALLARDÓN 100.743 euros
6. Président du Pays Basque, Patxi LÓPEZ 99.574 euros
7. Président de la Diputation de Bizkaia (Pays Basque), José Luis BILBAO 99.540 euros
8. Présidente de Madrid, Esperanza AGUIRRE 98.700 euros
9. Président de la Députation de Girona (Catalogne), Enric VILERT 98.000 euros
10. Président de la Députation de Palencia (Extremadura), Enrique MARTÍN 97.339 euros
-MAIRES LES MIEUX PAYÉ-E-S DU PAYS
1. Barcelona - Jordi HEREU 117.398 euros
2. Madrid – Alberto RUIZ GALLARDÓN 100.743 euros
3. Bilbao – Iñaki AZCUNA 92.873 euros
4. Zaragoza – Juan Alberto BELLOCH 92.414 euros
5. Valladolid – Francico Javier LEÓN DE LA RIVA 91.000 euros
6. Valencia – Ritá BARBERÁ 90.296 euros
7 .Castellón – Alberto FABRA 88.000 euros
8. Vitoria – Patxi LAZCOZ 85.570 euros
9. Oviedo – Gabino DE LORENZO 84.588 euros
10. Tenerife – Miguel ZEROLO 84.445 euros
11. San Sebastián – Odón ELORZA 82.091 euros
12. Huelva – Pedro RODRÍGUEZ 81.014 euros
13. Lleida – Ángel ROS 80.645 euros
14. Málaga – Francisco DE LA TORRE 77.678 euros
15. Badajoz – Miguel Ángel CELDRÁN 73.500 euros
16. Santander – Iñigo DE LA SERNA 72.416 euros
17. Alicante – Luis DIAZ ALPIERI 72.000 euros
18. Murcia – Miguel Ángel CÁMARA 72.000 euros
19. Ourense – Francisco RODRÍGUEZ 72.000 euros
20. Almería – Luis R. RODRÍGUEZ COMENDADOR 71.005 euros
21. Salamanca – Julián LANZAROTE 70.872 euros
22. Las Palmas – Jerónimo SAAVEDRA 68.148 euros
23. Cuenca – Francisco Javier PULIDO 68.000 euros
24. A Coruña – Javier LOSADA 66.942 euros
25. Burgos – Juan Carlos APARICIO 66.942 euros
26. Cádiz – Teofila MARTÍNEZ 66.942 euros
27. Guadalajara – Antonio ROMÁN 66.492 euros
28. Ciudad Real – Rosa ROMERO 66.476 euros
29. Granada – José TORRES 65.977 euros
30. Zamora – Rosa BALDEÓN 64.950 euros
31. Sevilla – Alfredo SÁNCHEZ MONTESEIRÍN 64.450 euros
32. Albacete – Manuel PÉREZ 63.434 euros
33. Córdoba – Rosa AGUILAR 63.260 euros
34. León – Francisco FERNÁNDEZ 63.206 euros
35. Lugo – José LÓPEZ OROZCO 63.000 euros
36. Palma de Mallorca – Aina CALVO 62.356 euros
37. Pamplona – Yolanda BARCINA 61.982 euros
38. Girona – Anna PAGANS 60.924 euros
39. Segovia – Pedro ARAHUETES 60. 824 euros
40. Toledo – Emiliano GARCÍA 60.389 euros
41. Cáceres – María Carmen HERAS 60.200 euros
42. Pontevedra – Miguel Ángel FERNÁNDEZ 60.000 euros
43. Soria – Carlos MARTÍNEZ 60.000 euros
44. Jaén – Carmen Purificación PEÑALVER 59.044 euros
45. Logroño – Tomás SANTOS 58.000 euros
46. Ávila – Miguel Ángel GARCÍA 58.000 euros
47. Huesca – Fernando ELBOJ 48.688 euros
48. Teruel – Miguel FERRER 47.000 euros
49. Palencia – Heliodoro GALLEGO 45.057 euros
50. Tarragona – Joseph Félix BALLESTEROS 33.264 euros
Président-e-s de Communautés Autonomes
1. José MONTILLA – Cataluña 164.043,54 euros
2. Patxi LÓPEZ – País Vasco 99.574 euros
3. Esperanza AGUIRRE – Madrid 98.700 euros
4. Marcelino IGLESIAS – Aragón 87.000 euros
5. Emilio PÉREZ TOURIÑO – Galicia 83.374 euros
6. Paulino RIVERO – Canarias 79.963 euros
7. Manuel CHAVES – Andalucía 78.791 euros
8. Juan Vicente HERRERA- Castilla y León 78.791 euros
9. José María BARREDA – Castilla La-Mancha 78.791 euros
10. José Luis VALCÁRCEL – Murcia 78.791 euros
11. Miguel SANZ – Navarra 78.227,94 euros
12. Francisco CAMPS – C. Valenciana 77.988,24 euros
13. Francesc ANTICH – Baleares 70.657,86 euros
14. Miguel Ángel REVILLA – Cantabria 68.666 euros
15. Vicente ÁLVAREZ ARECES – Asturias 68.002 euros
16. Pedro SANZ – La Rioja 63.376,32 euros
17. Guillermo FERNÁNDEZ VARA – Extremadura 54.244,56 euros
Président-e des députations provinciales (nous rappellons le salaire annuel)
1. Barcelona – Celestino CORBACHO 144.200 euros
2. Lleida – Jaume GILABERT 108.220 euros
3. Vizcaya – José Luis BILBAO 99.540 euros
4. Girona – Enric VILERT 98.000 euros
5. Palencia – Enrique MARTÍN 97.339 euros
6. Álava – Xabier AGUIRRE 92.596 euros
7. Castellón – Carlos FABRA 92.400 euros
8. Tarragona – Josep POBLET 92.000 euros
9. Málaga – Salvador PENDÓN 89.000 euros
10. Teruel – Antonio ARRUFAT 85.000 euros
11. Ávila – Agustín GONZÁLEZ 83. 521 euros
12. Toledo – José Manuel TOFIÑO 82.908 euros
13. Gran Canaria – José Miguel PÉREZ 81.538 euros
14. León – Isabel CARRASCO 80.920 euros
15. Almería – Juan Carlos USERO 79.660 euros
16. Zaragoza – Javier LAMBÁN 78.000 euros
17. Valencia – Alfonso RUS 77.988 euros
18. Pontevedra – Rafael LOUZÁN 77.988 euros
19. Coruña – Jesús Salvador FERNÁNDEZ 77.988 euros
20. Salamanca – Isabel JIMÉNEZ 77. 591 euros
21. Tenerife – Ricardo MELCHIOR 76.968 euros
22. Cádiz – Francisco GONZÁLEZ 76.000 euros
23. Lanzarote – Manuela ARMAS 75.995 euros
24. Ciudad Real – Nemesio DE LARA 72.991 euros
25. Segovia – Javier SANTAMARÍA 72.568 euros
26. Ourense – José Luis BALTAR 72.408 euros
27. Alicante – José Joaquín RIPOLL 72.061 euros
28. Valladolid – Ramiro F. RUIZ 70.000 euros
29. Fuerteventura – Mario CABRERA 69.566 euros
30. Albacete – Pedro Antonio RUIZ 68.600 euros
31. Cáceres – Juan Andrés TOVAR 68.236 euros
32. Badajoz – Valentín CORTÉS 68.236 euros
33. Cuenca – Juan Manuel ÁVILA 68.002 euros
34. Mallorca – Francina ARMENGOL 68.000 euros
35. Huelva – Petronila GUERRERO 67.490 euros
36. Ibiza – Xico TARRÉS 66.000 euros
37. Jaén – Felipe LÓPEZ 66.000 euros
38. Soria – Efrén MARTÍNEZ 63.639 euros
39. Menorca – Joana BARCELÓ 63.100 euros
40. Granada – Antonio MARTÍNEZ 62.493 euros
41. Zamora – Fernando MARTÍNEZ 61.734 euros
42. Córdoba – Francisco PULIDO 61.336 euros
43. Burgos – Vicente ORDEN 59. 990 euros
44. Guadalajara – María Antonia PÉREZ 59.336 euros
45. Sevilla – Fernando RODRÍGUEZ 51.936 euro